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En voiture !…oui, mais laquelle !?

 

Monter à bord d’un train ou en descendre est un souvent un véritable périple…

Le train ne s’arrête à quai que quelques instants et les places assises à bord sont loin d’être illimitées…

 

Résultat : l’ouverture des portes se transforme en parcours du combattant où chacun cherche sa place.

Seulement voila, bien souvent cette inconfortable affluence est simplement provoquée par la volonté de chacun de se positionner à un emplacement bien précis, jugé pratique pour la continuité de son trajet…certains se positionnent pour descendre face aux escaliers de la gare X, d’autre pour être en bout de quais en arrivant en gare Y.

Ce raisonnement est compréhensible dans une logique de transport où tout le monde cours sans cesse pour être à l’heure, mais il a aussi deux inconvénients non négligeables…

Le premier est qu’il conduit de nombreux voyageurs à voyager debout dans des conditions de transport bien inconfortables et regrettables compte tenu du fait qu’il reste un grand nombre de place disponibles dans les autres voitures du train.

Le second est que le temps passé à quai pour monter ou descendre du train provoque, en cas d’affluence, et donc souvent en période de pointe, un retard qui semble imperceptible sur le moment, mais qui est responsable chaque jour de petits retards de l’ordres de 4 à 8 minutes sur de nombreux trains de la ligne.

Comme je l’explique dans les précédents billets, le réseau est tellement dense et saturé que la moindre prise de retard, aussi sensible soit-elle, provoque une réaction en chaîne qui finit de manière irrémédiable par impacter un ensemble important de trains.

Car, si un train (1), perd 1 simple minute à quai, il fait perdre 4 minutes au train derrière lui.

Ce dernier, doit attendre que le train 1 ait quitté ce tronçon de voie pour pouvoir y accéder et ce mettre à quai…avec 4 minutes de retards, mais le troisième sera lui contraint de ralentir à l’approche de la gare ou même de s’arrêter en pleine voie, le temps que le train numéro 2 puisse repartir…

Il atteindra enfin le quai avec un retard avoisinant les 8 minutes et ainsi de suite…jusqu’à se retrouver avec un ensemble de trains circulant avec un retard de 10 minutes environ, sans incident majeur à signaler.

Cette répercussion d’un train à l’autre peut même conduire à une suppression pour fluidifier le trafic et permettre aux voyageurs à bord des trains suivants de ne pas être touchés par cette réaction en chaîne.

En heure de pointe, à Versailles chantier, il n’y a pas moins d’un train toutes les 2 minutes….

La moindre minute de perdue provoque un effet boule de neige et impacte rapidement toute une partie ou l’ensemble du plan de transport.

C’est pour cela que le positionnement de chacun est important et qu’avec un effort minime chacun peut contribuer cette régularité qui nous tient tant à cœur à tous.

Ce problème d’affluence voyageur n’est bien évidement pas le seul motif responsable des retards de la ligne, mais comme nous travaillons à maitriser tous les paramètres sous notre responsabilité, et que vous êtes comme nous désireux d’améliorer la régularité de la ligne, nous tenons à vous associer à nos efforts.

Laissons donc descendre avant de monter et répartissons-nous tout au long du quai pour aider à la ponctualité…

7 commentaires pour “En voiture !…oui, mais laquelle !?”

  1. AS dit :

    Bonjour

    Il y a des personnes qui, comme moi, montent dans une voiture qui les mènera directement face aux escaliers à l’arrivée! C’est très pratique, lorsque chaque minute compte ou lorsque l’on a juste la flemme de marcher.

    Il est vrai que c’est enquiquinant de remonter tout le quai à Versailles ChantierS(!) juste pour que la montée soit effectuée de manière plus rapide, plus fluide.
    En revanche lorsque je suis à un terminus (Montparnasse), je remonte toujours le quai.

    Mais j’ai constaté le phénomène que vous décrivez. Aujourd’hui, chaque minute est importante !

  2. EPPasser en mode normal dit :

    Chaque minute compte mais descendre d’une voiture surchargée est quelque fois plus long qu’en étant dans une voiture à moitié pleine. Ainsi, le matin pour Montparnasse, je ne mets plus dans la voiture de tête mais dans la suivante. De plus, il y a toujours des places assises.

    Avez-vous d’ailleurs remarqué que le phénomène est le même (parfois en pire) dans le métro ?

  3. Fred28500 dit :

    Le problème est qu’on a pas toujours le choix !
    Toujours pareil, la cause à ses « correspondances » non prises en compte par la SNCF !
    Bien positionnés, en face des escaliers, comme sur une ligne de départ, on arrive parfois à attraper le train qui va bien en prenant pas mal de risques à Versailles Chantier (courir dans l’escalier et au milieu des gens).
    Gain ? 15 minutes le matin, 30 le soir. Ca n’a pas de prix !

    Avant (anciens horaires), ce n’était pas le cas. Je prenais mon temps et je ne cherchais pas à être pil poil juste devant avec le risque de bouchon. Mais malheureusemet la SNCF ne nous laisse pas le choix 🙁
    Et matin et soir, on est beaucoup dans ce cas : ligne de départ et on tente notre chance !

  4. Julien dit :

    Je rejoint Fred et je suis contraint aussi de monter pour être en face des escalators à Versailles-Chantiers afin de tenter d’avoir le ELAO (RER C), qui arrive en même temps que le PADO, au risque de devoir attendre un bus qui arrivera en retard…

  5. Je suis du même avis que Fred28500 et Julien, chaque minute compte. La conformation des gares accentue le phénomène : Versailles Chantiers, une seule passerelle de correspondance (pour l’instant), cela ne permet pas une bonne dilution. Et j’ajoute que pour ma part, j’ai tenté divers endroits sur le quai en prévision de la descente à La Défense, et là, c’est encore pire ! Le DEFI qui arrive en même temps qu’un train en provenance de Saint-Lazare sur le même quai, c’est une bousculade sans nom, et chronophage. Résultat : dès le départ de Puteaux, il faut se lever pour se positionner près des portes du wagon pour se dépêcher d’être sorti pour descendre relativement en sécurité. En plus, cela permet d’arriver un peu avant un autre train vers St-Lazare au niveau des tourniquets sortie grande Arche. Bref, être voyageur à La Défense en heures de pointe c’est infernal.

  6. Merci « EP », c’est vrai que c’est une gare à la fois concernée par la L et par la U. Il faut choisir le bon blog suivant les sujets ; je vais essayer d’avoir un peu plus le réflexe « L » !

Les commentaires sont fermés.

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