La ponctualité est l’attente principale de chaque voyageur.
Pourtant chaque jour de nombreux trains circulent en retard.
Importants ou minimes, ces retards peuvent être provoqués par des incidents inopinés (tel qu’un accident sur la ligne, un malaise, un problème sur un train ou une installation…), où par des incidents tellement mineurs qu’ils s’avèrent difficilement perceptibles (portes bloquées, affluence en montée ou descente…).
Retards importants ou infimes, chacun des motifs est analysé pour tenter de trouver une solution limitant ses conséquences.
Parmi ces motifs, un phénomène largement observé en gare de Montparnasse.
Pour ne pas être en retards certains voyageurs n’hésitent pas à sauter dans le train au dernier moment, voire à retenir les portes pour entrer ou laisser monter les derniers retardataires.
Ce comportement assimilé à de l’urgence voire de la solidarité envers les voyageurs à quai, provoque chaque jour le début infime d’un retard conséquent.
Les trains au départ de Montparnasse, en pointe de soirée, affichaient systématiquement un retard de quelques minutes qui s’accroissait ensuite au cours de leurs missions, et se propageait sur de nombreux trains de la ligne.
Les équipes responsables de la circulation et ceux présentes en gare, ont donc recherchées une solution permettant de juguler ce phénomène.
Portes bloquées ; retards assurés
Outre le danger que cela représente, (chaque année de nombreux accidents ont lieu lors de ces tentatives d’accès durant la fermeture des portes,) ce geste, qui peut sembler anodin a souvent de lourdes conséquences sur le trafic.
En effet un simple retard de 2 à 3 minutes décale la marche prévue du train, c’est à dire sa programmation d’occupation des voies sur la totalité de son parcours, et entraine des répercussions sur tous les trains qu’il doit croiser.
C’est un véritable effet boule de neige où un simple retard de 3 minutes sur un train, peut au final provoquer des retards de 10 minutes sur 5 à 10 trains…
Ce n’est bien sûr pas le seul motif de retard, mais ce dernier fait parti des aléas qui peuvent être davantage maitrisés.
Des départs de trains accompagnés pour une ponctualité sauvegardée
C’est dans cette optique qu’une action est actuellement mise en place depuis plusieurs mois en gare de Montparnasse où ce phénomène était particulièrement visible.
De manière à limiter ces risques et éviter aux trains des départs retardés, des agents gare, contrôleurs et agents Suge se positionnent sur les quais face aux portes, pour limiter l’accès aux voyageurs retardataires et faciliter la fermeture des portes.
Cette action qui peut surprendre certains voyageurs, à pour effet de veiller à la sécurité et à la ponctualité des départs et a déjà apporté une nette amélioration de la ponctualité des trains sur lesquels ces actions ont été menées.
De ce fait, de nouvelles orientations sont recherchées pour poursuivre cet effort et votre avis est essentiel.
D’autres solutions à trouver ? Donnez nous votre avis !
Comment encourager les voyageurs à ne plus monter à bord dés le retentissement de la sonnerie ?
Celle-ci est elle suffisamment adaptée ?
N’est elle pas plutôt assimilée à une alerte d’urgence plutôt qu’a une interdiction ?
Comment clarifier cette notion d’interdiction ?
Doit-on, comme cela se fait pour les TGV, retirer les trains de l’affichage avant le départ ou mettre en place des gère files condamnant l’accès au quai ?
Quels sont selon vous les procédés à tester ou mettre en place ?
Est-ce que ce problème n’existe qu’à Montparnasse ?
Je ne sais pas si cela est lié mais, régulièrement, le train qui passe derrière l’omnibus de Sèvres est ralenti. Ce soir, le MEPU de 17h39 a commencé à rouler au ralenti avant Clamart. Il est arrivé à Sèvres avec déjà 3 minutes de retard (pour une durée de parcours initiale de 11 minutes). Il me semble que vendredi dernier le retard était encore plus important. L’omnibus se perd donc du temps sur son trajet. Mais où ?
Concernant le désaffichage, il devrait être fait à partir du moment où le départ est annoncé. Je ne pense pas qu’il soit raisonnable de le faire plusieurs minutes à l’avance comme pour les TGV.
Moi je propose la suppression de tous les strapontins des VB2N car la montée descente est très difficile à Versailles chantiers a cause des gens assis près des portes qui ne daignent pas vouloir se lever pour laisser passer les flux
Bonjour Mme Breton,
Bravo pour cette initiative qui sera certainement mal perçue par la plupart des voyageurs (« vous nous culpabilisez, on a une correspondance à prendre, on sort d’une longue et dure journée, … »). Pourtant, je n’oublierai jamais cette soirée à Gare du Nord où j’ai vu un Transilien partir avec 5min de retard à cause de cette solidarité entre passager où on maintient une porte ouverte ! (alors qu’un autre train partait avec le même service 10min plus tard, enfin 5min après l’histoire des portes).
Peut-être faudrait-il plus communiquer sur le plan de transport en gare ?
Concernant cette fameuse sonnerie stridente sur le quai à Montparnasse. Le problème est qu’on y est trop habitué. Clairement ça signifie « Dépêchez vous, je vais fermer les portes ». Est-elle nécessaire ? A Gare de Lyon, pas de sonnerie, fermeture des portes et c’est tout. Pour le reste, à part des portes palières comme sur certaines ligne de métro, il faut miser sur le civisme : ça n’est pas gagné !
Le problème n’est pas toujours la faute des usagers comme aimerait le penser la SNCF! Il y a un réel problème de correspondance à Versailles-Chantiers entre la ligne U et le TER Centre:
Souvent le TER Centre ralenti avant Versailles, arrive avec quelques minutes de retard et le gens se précipitent pour attraper le DEFI. Rater le DEFI signifie 1/2 heure d’attente et un trajet rallongé d’autant (dernier train « heure de pointe 8h55 après c’est l’heure creuse, fréquence 30mn).
Même chose le soir pour le retour mais cette fois c’est le VERI qui est ralenti avant Versailles et l’on voit le TER foncé vers Versailles.
Si la SNCF respectait ses horaires (pourtant allongés de plusieurs minutes depuis Déc. 2012!) peut-être les correspondances seraient plus faciles et moins de gens gêneraient la fermeture des portes!
Combien de fois, le DEFI ou le TER a fermé ses portes devant de pauvres passagers arrivés en courant sur le quai: On a l’impression qu’il le fait exprès! Surtout si ensuite le train roule au ralenti ou s’arrête de longues minutes en gare de St-Cloud.
La gare de Versailles est un gros nœud ferroviaire qui est assez saturé aux heures de pointes ce qui explique les ralentissements à son approche.
Mais le train ne fait pas « exprès » de fermer ses portes devant les retardataires, il s’agit justement d’éviter ces petits retards dus aux voyageurs qui dans un réseau aussi dense se propagent et peuvent par exemple être à l’origine des ralentissements avant VC !
Je comprends cette frustration, toutes les semaines je vois le RIPI arriver en même temps depuis le RER venant de Massy-Palaiseau… Mais assurer des correspondances idéales entre toutes les lignes est parfaitement impossible.
Depuis le film « Le nom des gens », on sait très bien qui est le méchant dans ce genre d’histoire (ceux qui ont vu le film comprendront…).
Sinon, je vais me permettre d’être un tout petit peu sarcastique: entre les « détentes horaires » qu’on nous a infligé, notamment lors de la réforme de fin 2011, et les temps d’arrêt souvent disproportionnés dans des gares où le flux ne le justifie pas, je pense qu’un agent de conduite doit avoir largement le temps de récupérer les 30 secondes parfois perdues au démarrage parce que les portes ont été dures à fermer. Et franchement, sur montparnasse, les portes sont largement plus faciles à fermer qu’à saint Lazare ou Chatelet les Halles!
Sur certains trains du TER Centre (le départ de 19h06 par exemple), la sonnerie retentit dès 19h04, et les agents interdisent dans la foulée l’accès au quai. Mouais. Concrètement, ça signifie un temps de parcours encore rallongé de 2 minutes supplémentaires. Dans notre course quotidienne, ça finit par être pesant.
BOnjour,
Je soutiens l’avis du premier message. Beaucoup de retard sur le tronçon Paris / Versailles sont causés par l’alternance Direct / Omnibus entre Paris et Sèvres RG (Ominibus SOPI suivi de quelques minutes par le Direct MEPU / REPU / GEPU).
Avant le passage au nouveaux horaires, (en décembre 2011), le temps de battement entre les deux trains était de 6 minutes. Depuis, il a été réduit à 4 minutes. Du coup, la moindre minute de retard du SOPI génère du retard sur le Direct qui est obligé de ralentir à l’approche de Sèvres. Avec les anciens horaires, il y avait beaucoup moins de retards.
Preuve en est les jours de grèves, lorsqu’il n’y a pas d’omnibus SOPI, le direct met 8 minutes (contre 11 à 13 en moyenne) pour arriver à Sèvres.
Il me semble donc qu’il serait opportun de faire partir les SOPI 2 à 3 minutes plus tôt de Montparnasse pour fluidifier le trafic (sans incidence sur les horaires des MEPU, REPU et GEPU).
A lire et relire : http://www.lemonde.fr/mobilite/article/2013/04/12/j-y-etais-dans-la-tour-de-controle-du-rer-a_3157967_1653095.html
Je viens de tomber sur cet article aussi, très intéressant ! (Ca me rappelle la visite du COT Saint Lazare, en plus mouvementé ^^ )
Bonjour,
Peut-on espérer avoir un jour des trains omnibus entre Versailles et Montparnasse en heures de pointes et non pas en heures creuses ou au mois d’août? ça permettrait d’une part de ne pas rester planter à sevres RG lors de problèmes divers et variés et peut être que cela permettrait de fluidifier le trafic
Bonjour,
Je ne sais pas trop ou écrire alors je le fais ici.
Ce matin a la gare de Viroflay, attendant le dernier direct PIRI vers Montparnasse (qui était un peu en retard, mais pas plus que les quelques minutes de d’habitude), on a eu une annonce « attention, l’affichage a changé,le train PORO (sic) est maintenant voie 2bis ».
Or, ce fameux train était en train d’arriver en gare !
Immédiatement (et comme ça arrive souvent dans ce cas-là) s’engage un sprint endiablé de toutes les personnes qui attendaient le train sur l’ancien quai. A cause des travaux du tram, l’escalier habituel et l’escalator ont été fermé, il faut passer par l’escalier temporaire bien moins pratique, puis remonter sur la passerelle et redescendre aussi vit que possible sur les quai.
Moi-même étant en vélo, j’étais totalement à l’arrière du quai (pour être dans les wagons ou je gène le moins de personne), il m’a fallu tout remonter le quai …
Dans l’escalier, on s’est retrouvé avec quelques mamies et des dames avec des grosses valises qui peinaient pour atteindre le train, lequel se met a sonner alors qu’on est encore sur les marches.
La heureusement (?!?!?) pour nous, quelqu’un a tenu la porte, ce qui a permit a tout le monde de rentrer.
Du coup ça m’amène plusieurs questions :
– Ne peut-on prévenir plus longtemps a l’avance les changements de quai ? Prévenir quand il arrive est évidemment trop tard …
il faut aussi que l’annonce se fasse au micro (ce qui était bien le cas ici), et pas quand un autre train est en train de passer (on entend rien sinon).
– Dans le cas ou visiblement l’annonce a été faite trop tard, ne peut-on pas demander au conducteur d’attendre que les gens aient eu le temps de changer de quai (sachant qu’ici en plus il y a des travaux qui gênent).
Il faut penser aux pauvres usagers qui attendent parfois depuis plusieurs minutes déjà au bon endroit, et qui se retrouvent a louper leur train (ici le dernier direct du matin, ce qui veut dire un retard d’au moins 30min) pour des raisons imputables directement a la SNCF, un peu comme si le train n’ouvrait pas ses portes …
Cordialement,
—
Julien
Bonjour,
Les déplacements dans cette gare sont effectivement compliqués par les travaux du T6.
Cependant les modifications de changement de quais sont généralement décidées en dernier recours, en réaction à une contrainte particulière.
Ce changement ne peut donc être communiqué à l’avance.
Les agents des PIVIF, qui réalisent les annonces en gares, communiquent ces informations dés qu’elles leurs sont transmises, sur l’ensemble des gares concernées par la modification.
Il n’est malheureusement pas non plus possible de retenir le train à quai car le moindre retard pris lors de ces arrêts ainsi prolongés se répercute sur le service du train et de l’ensemble des circulations.
Je communique toutefois votre témoignage à l’ensemble des responsables concernés.
Merci pour votre réponse rapide !
Je comprends que les changements ne soit pas connu longtemps a l’avance. Mais sans doute 2 minutes seraient suffisantes pour que tout le monde puisse changer de quai sans devenir Usain Bolt…
Je comprends bien que la durée de l’arrêt est un problème, mais (en tirant beaucoup sur la corde) pourquoi s’arrêter si tout de toute façon les voyageurs sont sur l’autre quai et n’ont pas le temps d’arriver ? 🙂
Plus sérieusement, est-ce que le fait de simplement changer de quai et donc de ligne n’est pas déjà générateur de retard ? Et j’ai envie de dire (la aussi en tirant un peu sur la corde) que du coup on est plus forcément a une minute près … il y a déjà du retard !
Je vous renvois aussi vers une BD d’un auteur Japonais qui a visiblement été marqué par cette histoire de changement de quai a la dernière minute en France 🙂
Paris, le retour ! (titre) Jean-Paul Nishi (Auteur)
Cordialement,
—
Julien
D’une manière générale, vous (enfin, la SNCF, quoi…) nous demandez un minimum d’effort et de discipline (arriver un peu avant l’heure, respecter le signal sonore et ne plus monter…). ça peut se comprendre. Néanmoins, pourriez vous comprendre que nous, usagers, attendions aussi en retour quelques efforts de la part de la SNCF? Le cas raconté par Julien ci dessus est très emblématique d’une entreprise dont le but est de faire circuler des trains… Personnellement, je préfèrerais une entreprise dont l’objectif est de transporter des personnes…
Autre exemple, la correspondance (oups! j’ai employé le mot interdit, ‘scusez-moi…) à Rambouillet entre Transilien et TER le soir. Tels que les horaires sont conçus, c’est très, très short entre l’arrivée du Transilien à son terminus et le départ du TER vers Chartres, ce qui oblige les voyageurs à des cavalcades dans les escaliers (avec les travaux, c’est pire! Au fait, les travaux n’auraient pas dû être terminés fin Avril?…) et une remonté périlleuse vers la voie 1, à contre courant des voyageurs voulant quitter la gare… Sachant qu’il n’y a, hors heure de pointe, qu’un TER par heure, que l’argument respect des horaires pour cause de saturation des voies tient beaucoup moins au delà de Rambouillet, et qu’il y a des détentes horaires telles sur le TER qu’il est souvent au ralenti entre Rambouillet et Chartres, on se dit quand même qu’il y aurait peut être des adaptations toutes simples aux horaires qui pourraient être bien utiles (et accessoirement, éviter que des usagers compatissants bloquent les portes du TER…).
A defaut d’améliorer la ponctualité, est-il possible de faire quelque chose pour l’information ?
Exemple : ce matin RER C totalement en panne (pas de départ de St Quentin).
De nombreux usagers du N (Dreux -> Paris) sont descendus à Versailles pour avoir la correspondance, sans savoir que le C était HS.
On descend donc à Versailles pour nous entendre dire de prendre un Montparnasse (alors qu’on était dedans !!!!!) ou un Defi.
-1/ pourquoi le conducteur ne ferait pas une annonce pour prévenir les gens ?
2/ pourquoi l’alerte par mail n’a pas été envoyée ?
Sur ce dernier point (alerte mail), pourriez-vous vous renseigner Mlle Breton ?
Il y a une forte dégradation de ce service ces derniers mois. Lors des problèmes au moment des épisodes neigeux, aucune alerte n’a éte envoyee.
Ce matin trafic interrompu, aucune alerte non plus ! (Je ne serai pas descendu à Versailles pour rien sinon)
C’est pourtant un service pratique et pas compliqué à realiser !
Les débuts étaient tops, mais le service devient inexistant et donc inutile puisqu’on ne peut pas compter dessus.
C’est pourtant le seul moyen d’être informe en cours de voyage (vu que le conducteur ne fait pas ou peu d’annonce, et qu’on entend ni radio ni les alertes dans le train).
Il me semble avoir lu sur un blog que le service d’alerte mail était bugué cet hiver, mais que ça a bien été corrigé il y a peu de temps…