C’est l’une des gares communes à nos deux lignes…mais que savons-nous vraiment d’elle!?
Je vous propose de réaliser un petit saut dans le temps…
La commune de La Verrière tire probablement son nom de la qualité de son sol.
Particulièrement argileux et arboré, il est donc idéal à la fabrication du verre et aurait donné le nom « vitrerias » signifiant « lieu où l’on trouve du verre ».
L’histoire de La Verrière est faite du rapprochement de petits hameaux autour du château bâti au XVIème siècle par la famille Séguier.
En 1739 La Verrière devient une paroisse avant de devenir une commune à la révolution.
Cependant, malgré son caractère rural et son emplacement idéal sur la route de Paris à Chartres, la commune ne s’étend pas et ne dénombre que 90 habitants au recensement de 1836.
C’est l’arrivée du chemin de fer qui lui permet de connaitre une véritable expansion.
Sa gare est construite en 1849 pour l’ouverture de la voie reliant Versailles-Chantiers à Chartres, et inaugurée par Napoléon III.
Son caractère rural séduit un grand nombre de parisiens qui viennent y construire de nombreux abris de jardin propices à la détente dominicale.
Mais en 1930 la crise du logement transforme ces abris en véritables habitations permanentes donnant ainsi naissance à un petit village, qui devient un quartier à part entière de la commune et dont le nom rappelle encore aujourd’hui le souvenir de cette période.
La commune s’urbanise ainsi peu à peu grâce notamment à la gare de triage de Trappes et à la liaison ferroviaire avec l’usine Renault à Billancourt puis dans les années 50 à l’ouverture d’un hôpital psychiatrique aujourd’hui institut Marcel-Rivière.
Dans les années 70, la commune est intégrée à la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines.
Le trafic de la gare s’accroit lui aussi jusqu’à provoquer, en 1978, la création du prolongement de la voie 1 bis ainsi qu’un nouveau bâtiment voyageurs construit en retrait coté pair de manière à réserver la possibilité d’un quadruplement ultérieur.
Ces dispositions techniques ont permis d’améliorer la fluidité du trafic et de prolonger ainsi plusieurs missions jusque-là limitées à Trappes aux heures de pointes…
De hameau à agglomération nouvelle, la ville de La Verrière a su profiter de l’essor ferroviaire pour s’étendre et se trouver aujourd’hui traversée par deux lignes Transilien… les notres !
Votre intéressant point d’histoire peut être aussi l’occasion de rappeler que la gare de la Verrière dessert un bassin de population qui va bien au delà de cette ville (notamment Elancourt, Maurepas, le Mesnil Saint Denis…), ce qui en fait l’un des grands pôles multimodaux de la contrée. Malheureusement, les bâtiment et les fonctions (notamment commerciales) offertes par cette gare ne sont guère en adéquation avec son importante fréquentation…
Bonjour,
Puisqu’on parle de la Gare de La Verrière, il serait grand temps de renforcer les portes des CAB de sortie … Qui sont régulièrement « cassées » par des personnes souhaitant entrer dans la gare en fraude.
Les réparations coutent une fortune … Et sont payées par le voyageur honnête évidemment.