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Sur les traces des joyaux de la ligne N…

 

 Les chateaux forts…

 Les traces du temps sont partout et elles ne manquent pas sur la ligne N…

 Au passage de certaines gares, on peut même distinguer au loin, quelques vestiges plus ou moins bien conservés, témoins du temps qui passe et véritable invitation au voyage…

 Embarquons aujourd’hui pour un survol des châteaux forts de la ligne N.

L’un des plus visibles est sans nul doute le donjon de Houdan…

Ce donjon de 16 mètres de diamètre est le dernier vestige de ce que fut le château de Houdan.

Construit en 1137 par Amaury III de Montfort pour contrôler l’important nœud routier de l’époque, il tenait une position essentielle pour la défense du comté.

L’enceinte circulaire ainsi que le bourg castral n’ont cependant pas survécu à la révolution.

 

Non loin de là, le château de Beynes reçoit actuellement quelques soutiens pour traverser le temps.

Ce château connut d’innombrables et illustres propriétaires au fil des siècles.

De Simon de Montfort à Diane de Poitier en passant par la duchesse d’Etampes, tous apportèrent leurs touches dans les aménagements successifs du château.

Tombé en ruine dés 1732, il fait aujourd’hui l’objet d’un chantier de restauration mené par de nombreux bénévoles.

 

Un coup de train plus loin, jusqu’à la gare de St Quentin et un car vous conduira jusqu’à Magny les Hameaux, où survivent bien fragilement les dernières ruines d’un donjon.

Construit aux XI, puis abandonné dés le XVIII, ce donjon qui a traversé la guerre de cent ans peine aujourd’hui à témoigner l’histoire de son lourd passé.

Il profite désormais d’une retraite bien méritée au fond d’un jardin privé.

Si l’on poursuit le chemin, la gare de La Verrière offre un arrêt à proximité du donjon de Maurepas.

Construit au XIème siècle, le château de Maurepas assurait la protection de la châtellenie de malrepast (qui deviendra Maurepas).

Il a la caractéristique d’être le seul donjon cylindrique à contrefort existant encore en île de France.

Abandonné, il devient un repaire à briguant dés le XIVème siècle

Aussi, en 1432, pour mettre un terme à cette situation, le comte d’Arundel y envoie 1200 archers et 400 lanciers chargés de le détruire de moitié et de manière verticale, pour en empêcher la reconstruction !

 

Enfin un dernier coup de train jusqu’à Gazeran vous permettra d’en découvrir le château.

Bâti au XIIème siècle mais aujourd’hui propriété privée, il présente l’un des derniers exemples de porte d’enceinte équipée d’une herse.

Abandonné en 1706 par le comte de Toulouse, ses matériaux sont progressivement remployés à la construction des communs de Rambouillet.

Mais combien y en a-t-il encore ?

Combien s’élèvent encore fièrement ou s’étiolent peu à peu aux abords de notre ligne, disparaissant lentement en emportant dans leurs débris des pans entier du mur de notre histoire… ?

En connaissez-vous ?

Un commentaire pour “Sur les traces des joyaux de la ligne N…”

  1. AS dit :

    Il y a le Château du Mesnil St Denis, auquel on peut se rendre en descendant à La Verrière ! 🙂

Les commentaires sont fermés.

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