A l’époque des conquêtes du grand Jules, l’essentiel du plateau de Trappes était recouvert par une forêt appartenant à l’ensemble forestier de l’Yveline où résidaient les Carnutes (Peuple gaulois) et leurs druides, tant redoutés par les romains.Leurs voisins n’étaient autres que les Parisii, tribu celte, elle aussi installée en ile de France, qui a donné son nom à Paris, Villeparisis, Cormeilles-en-Parisis, Fontenay-en-Parisis et toute la région du Parisis.
Dés cette époque le village, situé à la croisée de deux voies romaine, se développe.
Au moyen âge, la ville bénéficiait de la protection d’un château et d’une enceinte percée de cinq portes, bien utile pour la protection des villageois environnant durant les guerres de religion et la guerre de cent ans.
Au XVIIe siècle, une partie du territoire de Trappes est rattachée au domaine du château de Versailles dont les jardins nécessitent d’importants travaux hydraulique.
De nombreux aqueducs et étangs sont alors construits et parmi eux, l’Étang de Trappes, creusé dans les années 1677-78 qui est encore présent dans la base de loisirs.
Au XIXe les créations de lignes ferroviaires apparaissent sur tout le territoire.
En 1844, la création d’une ligne de chemin de fer Paris-Chartres est décidée et permettra ainsi à la ville de Trappes d’entrer dans l’ère du grand développement industriel et des progrès scientifiques et techniques de cette fin de siècle.
En 1849, une gare flambant neuve est construite et de nombreux parisiens l’empruntent quotidiennement pour venir profiter de la campagne et se baigner au bord de l’étang.
Elle est aujourd’hui l’une des rares gares à conserver son bâtiment d’origine construit en pierre meulière.
A partir de 1911, la gare est complétée d’une gare de triage et d’un dépôt de locomotive (en 1935) qui font d’elle l’un des principaux centres ferroviaires de France.
Pour loger la main d’œuvre que génèrent la gare et ses installations, la compagnie des chemins de fer de l’état construit dans les années trente une citée ouvrière baptisée « dents de scie » en raison d’une curiosité architecturale, qui oriente les habitations à 45 degrés par rapport à la rue.
Cette quarantaine de logements a échappé à la démolition grâce à une mobilisation générale et se trouve aujourd’hui classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1992.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est détruite à 71 % par les bombardements alliés visant les installations ferroviaires, dont le dépôt de locomotive, qui sera reconstruit à l’identique trois ans plus tard.
Le « triage » de Trappes-en-Yvelines est aujourd’hui un important centre d’entretien du matériel SNCF qui affiche encore fièrement son architecture industrielle typique du début XX en charpente de béton armé et remplissage de briques rouge.
Aujourd’hui fréquentée par plus de 7500 voyageurs chaque jour et rénovée en 2012, la gare de Trappes est desservie par les lignes N et U du Transilien et poursuit sereinement son histoire…
Le « triage » de Trappes-en-Yvelines est aujourd’hui un important centre d’entretien du matériel SNCF.
Le dépôt de locomotives qui affiche encore fièrement son architecture industrielle typique du début XX en charpente de béton armé et remplissage de briques rouge.
Les 2 sites sont géographiquement séparé, l’un à l’ouest , lautre à l’est .