On parle toujours des roues d’un train...mais savez-vous qu’une roue est composée de plusieurs zones bien distinctes ayant un rôle et un nom bien défini ?
Et que la géométrie de ces éléments est rigoureusement définie par une norme européenne ?Les roues ferroviaires sont solidaires à un essieu, sur lequel elles sont emmanchées en force pour garantir la solidité de l’ensemble et le respect de l’écartement.
Un groupe d’essieux monté sur un même châssis est appelé un bogie.
Une roue ferroviaire est une structure particulièrement complexe dont l’efficacité et la sécurité repose sur la précision de la géométrie de chacun des éléments qui la constitue.
La partie intérieure de la roue, qui permet d’assurer le guidage en prenant appui sur les faces latérales du haut du rail est appelée le boudin.
La partie de la roue qui rentre en contact et se pose sur la surface du rail est appelé la bande de roulement.
Ces pièces sont mises à rude épreuve par l’usure et les variations thermiques qui peuvent les dégrader voire les déformer.
Pour cela la roue fait l’objet d’une vigilance toute particulière et d’opérations de reprofilage lorsque nécessaire pour en maintenir une géométrie parfaite.
Lorsque la roue arrive à une certaine côte minimale elle est obligatoirement changée.
Avez-vous déjà assisté à une opération de reprofilage ?
Alors je vous propose de consulter la vidéo et le billet ci-dessous !
Bonjour,
pouvez-vous m’indiquer quelqu’un qui pourrait répondre à une question que je me pose à propos des roues des anciennes locomotives à vapeur type 140 : « pourquoi ces roues à rayons possèdent-elles des « toiles » partielles ? »
Merci d’avance
C’est pour l’équilibrage de la roue afin de compenser l’embiellage qui est à l’opposé.