Maintenant (mardi 1er août) que les missions habituelles sont revenues (ou, à tous le moins, que les missions aujourd'hui englobent toutes les missions habituelles: il n'y a pas plus de correspondances à faire que d'habitude), et même si c'est à une fréquence moindre, je pense qu'un compte-rendu d'étape s'impose.
Tout d'abord, en tant que directement affecté comme utilisateur en semaine de la ligne U, j'ai été soulagé que celle-ci garde ses mission intactes avec "juste" une réduction à 2 trains par heure et par sens sur tout le service (deux fois moins que la fréquence de pointe en horaires habituels). On peut considérer que j'en demande peu, mais en même temps quand on voit que la ligne U est souvent considérée dans ce genre de situation comme la cinquième roue du carrosse*, on est bien content quand elle affiche comme ici un peu de résilience.
Après en pratique tout n'a pas été rose, en particulier il aurait fallu provisionner plus d'allongement de temps de parcours sur les horaires prévus du U car ils ont eu du mal à être respectés, que ce soit à l'arrivée, ou au départ à cause d'une réutilisation de rame qui elle-même était arrivée en retard à son terminus.
Ensuite, en tant qu'utilisateur du train qui s'intéresse à la méthodologie des plans de circulation, j'étais d'abord circonspect devant la mise en place de la navette Rambouillet - Plaisir (ce qui ne m'a pas empêché de trouver intéressant l'utilisation de cette jonction, et du coup d'aller voir cela dès samedi), mais par des conversations sur Twitter j'ai compris que la problématique était surtout d'éviter les rebroussements sur Saint Cyr et Versailles; et ceux-ci ne pouvant en général plus avoir lieu à Montparnasse, la solution de réorganiser l'exploitation autour de Plaisir Grignon comme gare centrale d'échange est remarquable.
Pendant trois-quatre jours, Plaisir Grignon est donc devenue la gare centrale d'échange du réseau N, tous les trains N ayant pour terminus/origine, ou au moins s'arrêtant, à Plaisir Grignon. Ce qui avait certains avantages: si on voulait aller à une autre gare de réseau N, c'était soit direct soit par Plaisir; et ce réseau avait trois gares pour les échanges avec le reste du monde: Mantes pour le réseau Saint-Lazare Nord, La Verrière pour Chartres et Le Mans, et Trappes pour les réseaux Saint-Lazare Sud, Javel, et Austerlitz, le tout via la ligne U.
Certains aspects n'étaient pas idéaux: par exemple il ne me semble pas que les arrivées à Plaisir étaient coordonnées, ce qui aurait permis des correspondances efficaces… les commerçants de la gare de Plaisir ont donc dû faire des bonnes journées en servant les passagers en attente de leur correspondance, c'est de bonne guerre. D'autre part, c'est dommage que malgré le passage à des affichages numériques (soit dit en passant, c'est quand que Transilien se débarrasse de Flash pour cela?), ceux-ci n'aient pas été suffisamment flexibles pour annoncer la véritable mission et desserte des navettes Rambouillet-Plaisir, que ce soit en gare ou sur l'application SNCF.
Je propose pour finir de saluer la mémoire de la mission Rambouillet-Trappes-Fontenay-Plaisir, qu'on ne risque pas de revoir de sitôt; bien sûr, le service rendu, vu qu'elle tourne un peu en rond entre Trappes et Plaisir (sans même mentionner l'impossibilité de desservir Saint Quentin en Yvelines, où entre autres se trouve le terminus de la plupart des bus), n'est dans l'absolu pas d'une utilisé qui justifierait sa pérennisation, mais elle a rempli son office au moment où on avait besoin d'elle. Ne serait-il pas possible de figurer en pointillés le raccordement de Saint Quentin sur les cartes afin de garder la trace de cet itinéraire de secours? ;)
*et en conséquence interrompue, je pense en particulier à la situation suite à la tempête qui avait affecté la circulation de la ligne L autour de Saint Cloud: on avait beau savoir que l'occupation des quais à Saint Cloud suite à l'exploitation de chaque branche en navette à partir de Saint Cloud rendait difficilement envisageable d'ajouter les U à cette situation, ça faisait quand même un peu mal d'utiliser les itinéraires alternatifs qui allongent tous le trajet d'au moins 25 minutes, le car 15 - facilement saturé - mis à part.
Maintenant (mardi 1er août) que les missions habituelles sont revenues (ou, à tous le moins, que les missions aujourd'hui englobent toutes les missions habituelles: il n'y a pas plus de correspondances à faire que d'habitude), et même si c'est à une fréquence moindre, je pense qu'un compte-rendu d'étape s'impose.
Tout d'abord, en tant que directement affecté comme utilisateur en semaine de la ligne U, j'ai été soulagé que celle-ci garde ses mission intactes avec "juste" une réduction à 2 trains par heure et par sens sur tout le service (deux fois moins que la fréquence de pointe en horaires habituels). On peut considérer que j'en demande peu, mais en même temps quand on voit que la ligne U est souvent considérée dans ce genre de situation comme la cinquième roue du carrosse*, on est bien content quand elle affiche comme ici un peu de résilience.
Après en pratique tout n'a pas été rose, en particulier il aurait fallu provisionner plus d'allongement de temps de parcours sur les horaires prévus du U car ils ont eu du mal à être respectés, que ce soit à l'arrivée, ou au départ à cause d'une réutilisation de rame qui elle-même était arrivée en retard à son terminus.
Ensuite, en tant qu'utilisateur du train qui s'intéresse à la méthodologie des plans de circulation, j'étais d'abord circonspect devant la mise en place de la navette Rambouillet - Plaisir (ce qui ne m'a pas empêché de trouver intéressant l'utilisation de cette jonction, et du coup d'aller voir cela dès samedi), mais par des conversations sur Twitter j'ai compris que la problématique était surtout d'éviter les rebroussements sur Saint Cyr et Versailles; et ceux-ci ne pouvant en général plus avoir lieu à Montparnasse, la solution de réorganiser l'exploitation autour de Plaisir Grignon comme gare centrale d'échange est remarquable.
Pendant trois-quatre jours, Plaisir Grignon est donc devenue la gare centrale d'échange du réseau N, tous les trains N ayant pour terminus/origine, ou au moins s'arrêtant, à Plaisir Grignon. Ce qui avait certains avantages: si on voulait aller à une autre gare de réseau N, c'était soit direct soit par Plaisir; et ce réseau avait trois gares pour les échanges avec le reste du monde: Mantes pour le réseau Saint-Lazare Nord, La Verrière pour Chartres et Le Mans, et Trappes pour les réseaux Saint-Lazare Sud, Javel, et Austerlitz, le tout via la ligne U.
Certains aspects n'étaient pas idéaux: par exemple il ne me semble pas que les arrivées à Plaisir étaient coordonnées, ce qui aurait permis des correspondances efficaces… les commerçants de la gare de Plaisir ont donc dû faire des bonnes journées en servant les passagers en attente de leur correspondance, c'est de bonne guerre. D'autre part, c'est dommage que malgré le passage à des affichages numériques (soit dit en passant, c'est quand que Transilien se débarrasse de Flash pour cela?), ceux-ci n'aient pas été suffisamment flexibles pour annoncer la véritable mission et desserte des navettes Rambouillet-Plaisir, que ce soit en gare ou sur l'application SNCF.
Je propose pour finir de saluer la mémoire de la mission Rambouillet-Trappes-Fontenay-Plaisir, qu'on ne risque pas de revoir de sitôt; bien sûr, le service rendu, vu qu'elle tourne un peu en rond entre Trappes et Plaisir (sans même mentionner l'impossibilité de desservir Saint Quentin en Yvelines, où entre autres se trouve le terminus de la plupart des bus), n'est dans l'absolu pas d'une utilisé qui justifierait sa pérennisation, mais elle a rempli son office au moment où on avait besoin d'elle. Ne serait-il pas possible de figurer en pointillés le raccordement de Saint Quentin sur les cartes afin de garder la trace de cet itinéraire de secours? ;)
*et en conséquence interrompue, je pense en particulier à la situation suite à la tempête qui avait affecté la circulation de la ligne L autour de Saint Cloud: on avait beau savoir que l'occupation des quais à Saint Cloud suite à l'exploitation de chaque branche en navette à partir de Saint Cloud rendait difficilement envisageable d'ajouter les U à cette situation, ça faisait quand même un peu mal d'utiliser les itinéraires alternatifs qui allongent tous le trajet d'au moins 25 minutes, le car 15 - facilement saturé - mis à part.