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Flash code

Disséminer dans notre environnement quotidien, on les retrouve dans les magazines, sur les emballages de produits, mais aussi sur les affiches publicitaires…les flashes codes sont parmi nous !

Ce petit code qui n’a l’air de rien est devenu en quelques années un redoutable outil d’information ludique et ultra réactif.

Vous êtes de plus en plus nombreux à les utiliser régulièrement…au point que Transilien a décidé de généraliser son utilisation sur l’ensemble de ses lignes.

Depuis juin vous pouvez flasher ces codes 2D dans toutes les gares de la ligne N est obtenir ainsi une foule d’informations relatives à vos déplacements.

-Sur les Plans et les futures affiches reprenant le réseau francilien (RER, Bus, Métro), vous pouvez consulter un plan mais aussi faire immédiatement une recherche d’itinéraire interactif !

-Sur les affiches travaux pour connaitre en temps réel les programmes de travaux de la ligne et les adaptations de plan de transport, les horaires en temps réel des trains et bus Noctilien

-Sur les affiches horaires ainsi que sur les petites fiches, inutiles désormais d’en avoir plein les poches…

Un simple flash sur le code, ou même sur le présentoir si ce dernier est vide et vous pouvez obtenir tous les horaires de gare à gare.

                                       

 

-Sur les affiches d’information recevez en un clin d’œil l’actualité de la ligne, ses bons plans, le lien vers le blog

-Les informations sur la tarification, les équipements, l’aide aux personnes handicapées en île-de-France

-Et encore bien d’autres services….puisqu’étant tout neuf ce petit carré ne peut qu’évoluer…

Comment l’utiliser ?

Téléchargez gratuitement un lecteur de flash codes sur votre portail d’applications ou sur internet.

Lancez l’application téléchargée

Sélectionnez le code et photographiez-le

Découvrez et mémorisez le service depuis votre historique pour pouvoir vous en servir ultérieurement.

Petit flash deviendra grand…aidez nous à enrichir ce nouveaux procédé par les services et localisations qui vous paraissent idéales…

Jusque là, les aviez-vous remarqués ? Sont-ils mis suffisamment en valeur ?

La ligne N est la première à généraliser ce tout nouvel outil…participez à la mise en place de cette petite révolution en 2D !

20 commentaires pour “Flash code”

  1. EPPasser en mode normal dit :

    « participez à la mise en place de cette petite révolution en 2D ! »
    Est-ce que la SNCF fournit le matériel pour les tests ?

  2. Bernard dit :

    Magnifique évolution technologique … et puis quel contraste avec la vétusté des « petits gris pourris » qui datent pour certains de 1962 !!!

    Mais comme EP le fait judicieusement remarquer, pour pouvoir bénéficier de cet « avantage », il faut un smartphone avec l’appli adéquate en plus d’un abonnement Naviguo… bref avoir les moyens !!!

    Suggestion donc ; Pour nous, usagers qui payont très placidement un abonnement mensuel ou annuel – prélevé très régulièrement à bonne date par la SNCF : ça au moins c’est toujours à l’heure… – ne pourriez vous pas offrir ce matériel indispensable ???
    On pourrait considérer cela comme dédommagement pour des conditions de transports d’un autre temps, non ????

  3. EPPasser en mode normal dit :

    De plus, les sites, même adaptés, ne sont pas compatibles avec les navigateurs des anciens téléphones. Je dispose d’un Nokia 6300 et la navigation sur le site transilien.mobi provoque un redémarrage du téléphone !

  4. nath dit :

    Si la SNCF me fournis le smartphone pas de problème

  5. Bonjour,

    Les flashes codes font désormais parti de notre environnement et offrent un service supplémentaire à ceux qui veulent ou peuvent l’utiliser.
    C’est de toute évidence un outil d’avenir, exploité par tous les types de commerces ou de médias (qui ne distribuent pas non plus à ma connaissance de téléphones pour autant).

    On reproche à la ligne N de posséder des trains ayant connu les années 60…mais doit-on pour autant y rester coincé ? Pourquoi refuser les avancées lorsqu’elles sont possibles ?

    De nouveaux trains seront mis en circulation fin 2012 pour moderniser le trafic et améliorer le confort à bord, mais d’ici là la ligne N cherche tout simplement à améliorer ses services tout en restant dans son temps.

    Il y a 20 ans, peu de gens avaient un téléphone portable, aujourd’hui, même sans distribution, la plupart en utilise un au quotidien.
    Qu’en sera-t-il pour les flashes codes ? Auront-ils le même succès ?…patience et observation ou mieux…consultation !

    • Carlos Lobera dit :

      Bonjour,
      On a connu que sur certaines lignes transilien, les petits gris ont été déjà retraités. Par contre, j’ai l’impression que sur la ligne de Rambouillet il y a de plus en plus petits gris. A mon avis c’est en été à cause de la chaleur quand ils sont plus inconfortables.
      Malheureusement, il parait que en été 2012 on va toujours les souffrir car vous signalez que ce sera en fin 2012 quand les nouveaux trains seront mis en service. En tout cas, j’imagine que le remplacement se fera progressivement. Pouvez-vous nous préciser quand est-ce que les premières nouvelles rames commenceront à circuler ? Quand est-ce qu’il est prévu la disparition définitive des petits gris ?
      Je vous remercie,

    • Bonjour,

      Le nouveau matériel sera mis en circulation progressivement fin 2012, je ferrai un billet sur ce sujet en début d’année pour vous le présenter et faire le point sur ce qu’il se passe en centre de maintenance.
      A très bientôt donc…

  6. olivier dit :

    D’accord avec tous les commentaires ci dessus

    On ne veut pas des Flash Code, on s’en fout des légumes a la gare le jeudi soir, on n’a pas besoin de Blog

    ON VEUT DES TRAINS ET A L’HEURE SI POSSIBLE

    • Tout à fait d’accord avec cela !!

      En fait, les besoins de l’usager Transilien, c’est comme la pyramide de maslow : il y a des besoins primaires, des besoins secondaires et des besoins beaucoup plus évolués.
      Quand les besoins primaires sont satisfaits, alors on s’intéresse aux besoins secondaires. Et quand ceux-ci sont à leur tour satisfaits, alors seulement on peut s’intéresser aux besoins évolués.

      Le besoin primaire du voyageur quotidien Transilien, c’est d’avoir des trains qui roulent, à l’heure et en respectant une fréquence pré-définie.
      Le besoin secondaire, c’est de voyager dans des trains de confort minimum (entassement/compression des corps réduits, chauffage) et un niveau d’information minimum respectueux du bétail transporté.

      Les besoins évolués, ce sont tous les gadgets que la SNCF nous propose (légumes, flash code…) Ca m’intéressera quand mon besoin primaire sera satisfait tous les jours, et ensuite mon besoin secondaire…

      La SNCF ferait bien aussi d’étudier Maslow…

    • Bonjour,

      Je suis tout à fait d’accord avec votre démonstration et votre raisonnement sur la théorie de Maslow.
      Ceci étant, cette théorie s’applique à l’échelle de l’individu, de ces besoins propres, et de ce qu’il peut mettre en œuvre, en tant qu’individu, pour y parvenir.

      Pour une entreprise qui délivre un service aussi complexe et vaste qu’une entreprise de transport, l’équation est plus compliquée et cette pyramide ne peut fonctionner.
      Car pour chaque palier de besoins on retrouve de nombreux intervenants qui fonctionnent autour de règles, des contraintes et d’impératifs techniques très spécifiques.
      Chacun maitrise les contraintes, les règles et les financements de son palier, et même s’il tient compte de l’ensemble de la pyramide, il a l’obligation de rester centré sur les règles de ses métiers.

      Les priorités de l’entreprise sont bien la sécurité, la régularité et la qualité d’information ainsi que les services en général, tout cela pour la sécurité et la satisfaction de la clientèle.

      Avec ce blog, j’agis à mon échelle, sur mon palier, je ne peux rien pour ce qui est du domaine de la circulation, mais pour le reste, je pense qu’il y a fort à faire, et qu’il est important de se baser sur vos témoignages pour trouver de nouvelles et nombreuses pistes d’améliorations.

    • acenetPasser au statut dit :

      @etpourtantj’aime le transilien :
      Je suis d’accord avec votre hiérarchie des besoins. En revanche, je ne trouve pas judicieux votre système de priorisation et d’attente, l’un après l’autre.
      Besoin primaire : que tout le monde puisse manger à sa faim. ce n’est pas le cas dans plusieurs régions du monde et même ici en France, et pourtant, beaucoup d’entre nous vont au cinéma pour se détendre : besoin secondaire, et même dépenser des sous pour acheter des cadeaux de noël, besoin combien, celui là ?
      Je ne cherche à culpabiliser personne, je vais au cinéma, et j’achète des cadeaux de noël, mais remettons un peu les choses à leur place.
      Je pense, j’espère, que le fait d’avoir un peu de chaleur et d’animation en gare ne se fait pas au détriment de la sécurité et de la recherche d’une ponctualité maximale.

    • @Amélie Breton
      Je comprends bien que la SNCF est un énorme paquebot à manoeuvrer, avec une inertie conséquente, et qu’on ne peut pas décider du jour au lendemain d’affecter ici (à la régulation) des ressources que l’on prend là (au marketing).

      Ceci dit, certaines choses me gènent :

      – en tant que usager/client qui paye tous les mois, régulièrement, un abonnement qui ne fait qu’augmenter, je suis en droit d’attendre un service à la hauteur, alors même que ce service ne fait que se dégrader.
      (cf. par exemple allongement des temps de parcours de la ligne U (37mn avant, 43 mn maintenant, soit +16%), les trains étant toujours autant en retard à l’arrivée (semaine dernière : le DEFI de 8h47 est arrivé en retard à la Défense 4 jours sur 5, retard moyen : 7 mn).

      Aujourd’hui, le service n’est pas à la hauteur, vous en conviendrez, ce blog même en est la preuve ; si la SNCF éprouve le besoin de mettre « de la colle » avec ses usagers, c’est bien qu’il y un malaise à exprimer…

      – les « gadgets », pour reprendre l’expression utilisée plus haut, sont financés notamment avec : ce que paient les clients (tickets, abonnements) et les subsides publiques…

      Je préfèrerais TRES nettement que mon argent, directement via le Navigo, ou indirectement via les impôts que je paye, serve à des choses plus utiles qu’à ça…

      Franchement, je me moque bien de pouvoir acheter des légumes frais à la gare, quand ma seule préoccupation est de savoir si oui ou non il y aura un train pour rentrer à l’heure pour aller chercher les enfants chez la nounou ou si ça va encore être une grosse galère…

      De même, je trouve désobligeantes, voire insultantes, les campagnes de pub faites par la sncf contre les incivilités, etc, pour réduire les retards, alors que de l’aveu même du site
      transilien.com, seulement 13% des retards en heures de pointe sont dus à des causes externes à la SCNF ou au matériel (30% au atériel et infrastructures, 50% sont non expliquées ou des
      « Difficultés de circulation »).

      Combien coûtent ces campagnes qui n’ont qu’un but, nous culpabiliser ? Combien de trains pourrait-on rénover avec cela ?

      Bref, l’affectation des ressources (humaines et financières) en interne dans votre entreprise, ce n’est que votre cuisine interne ; elle ne me regarde pas tant que le service pour lequel je paye (et la collectivité paye) est assuré.

      Or, ce n’est pas le cas… la sncf est à mon avis redevable de comptes sur l’affectation et l’utilisation qu’elle fait de l’argent qu’elle reçoit, devant le Stif/l’Etat/la Région, mais aussi devant ses clients… et de l’effacité associée pour assurer le service attendu…

      Vous dites : « Les priorités de l’entreprise sont bien la sécurité, la régularité et la qualité d’information ainsi que les services en général, tout cela pour la sécurité et la satisfaction de la clientèle. »

      Le dire, c’est bien, le prouver tous les jours, c’est mieux !!! (surtout pour l’aspect satisfaction de la clientèle…)
      A confirmer en 2012, donc !!

      @Toto2000
      La priorisation des besoins, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Maslow (voir avec lui).
      Ceci dit, il ne faut pas le comprendre sous la forme « ce n’est pas parce qu’il y a des gens qui meurent de faim que moi, je ne peux pas m’empiffrer » (quoique) ; mais sous la forme « en tant qu’un individu, tant que je n’ai pas à manger à ma faim, je ne peux pas même IMAGINER avoir des besoins plus évolués ».
      Autrement dit, on ne rêve pas de liberté, d’accomplissement personnel, de développement spirituel, etc, quand on a le ventre vide. CQFD.
      Je n’ai fait que transposer ceci à l’échelle d’un organisme (la SNCF) : la SNCF ne devrait pas penser à des services dérivés tant qu’elle n’assure pas 99,9% de ses trains à l’heure en heures
      de pointe…
      Une fois que ce sera le cas, alors elle pourra faire du zèle avec d’autres services…

      Vous dites : « Je pense, j’espère, que le fait d’avoir un peu de chaleur et d’animation en gare ne se fait pas au détriment de la sécurité et de la recherche d’une ponctualité maximale. »

      Vu que les cheminots n’arrêtent pas de se plaindre du manque de moyens, etc, j’ai bien peur que si !!!

    • Bonjour,

      Je souhaite revenir avec vous sur différents sujets.
      Car s’il est vrai que tout n’est parfait à la SNCF, le tableau n’est pas non plus si noir et les amalgames et clichés véhiculés n’aident pas à poser un regard objectif sur la situation.

      Ce blog n’est pas simplement un moyen de « mettre de la colle », il est surtout un moyen moderne d’échanger, utilisé par la majorité des entreprises actuelles et je pense qu’il est plutôt important à une époque où tout le monde court, de pouvoir prendre le temps de pauser ses questions tranquillement et pour moi d’avoir le temps de vous répondre de manière approfondie.

      De même cette campagne de publicité sur l’incivilité a été traitée par toutes les entreprises de transports parce que ce phénomène est en pleine expansion et que les conséquences sont perceptibles au quotidien.
      Votre ressenti se créant lui aussi au quotidien, nous travaillons à limiter tous les motifs responsables d’irrégularité car ceux là ont autant d’importance et de conséquences que les autres.

      Pour ce qui est de la qualité de service, je comprends que les problèmes de régularité provoquent votre mécontentement, mais il faut tenir compte de plusieurs réalités dont deux essentielles.

      La première est que le nombre de voyageurs n’a cessé d’augmenter ces dernières années.
      Le nombre de trains a donc lui aussi été augmenté pour faire face à la demande mais le réseau, lui, (propriété d’RFF) est resté identique.
      Il est donc difficile de faire circuler plus de trains sur une même infrastructure sans en voir les conséquences.
      Ces dernières sont perceptibles par la saturation du réseau qui provoque ces phénomènes de petites irrégularités (à 4 à 6 minutes).
      Ce sujet de saturation et d’adaptation du réseau existant aux besoins actuels et futurs à fait l’objet de remontés lors de débats dans le cadre du Grand Paris.
      Les premiers investissements ont été à ce titre prévus notamment pour les lignes C et D.

      Le second point concerne la gestion du trafic sur ce réseau saturé.
      Il existe plusieurs nœuds ferroviaires totalement engorgés.
      Les points comme Porchefontaine où se croisent les trains des lignes U, N, C, Fret, TGV et TER ainsi que celui de St Cloud qui concentre deux branches de la ligne L et la ligne U demandent une gestion millimétrée pour permettre le passage de l’ensemble de ces trains dans les mêmes créneaux horaires.
      Chaque train doit alors synchroniser son passage avec l’ensemble des trains de la zone en respectant un sillon définit par RFF.
      C’est pour cela que certains temps de parcours sont allongés, il s’agit d’étendre la marche des trains de manière très précise, sur des secteurs prédéfinis, de manière à synchroniser leurs passages et éviter les phénomènes de bouchon inhérent à la saturation de ces secteurs.

      En ce qui concerne les tarifs en Ile de France, je rappelle qu’ils sont déterminés par l’autorité organisatrice des transports qu’est le STIF qui en reçoit les subsides et rétribue la SNCF par le biais d’une subvention.
      C’est une décision politique qui s’applique à l’ensemble des transporteurs, OPTILE, RATP, SNCF.
      La SNCF ensuite gère son budget pour répondre à ces engagements de qualité défini dans le cadre du contrat qui la lie avec le STIF.

      Je suis consciente en tant que représentante consommateurs, mais aussi en tant qu’utilisatrice de la ligne, que le service recèle certains disfonctionnements, toutefois, la gestion de la circulation doit se faire en tenant compte de paramètres qui ne sont pas tous contrôlables.
      Nous travaillons pour en réduire les causes dont nous sommes directement en charge et d’en atténuer celles comme les actes de malveillance que nous subissons.
      Les services supplémentaires que nous apportons sont un plus, demandés et appréciés par une large partie de la clientèle et qui ne se substituent en aucun cas aux priorités de l’entreprise.
      Ils répondent simplement à une demande de plus en plus croissante de services de proximité.

    • @Amélie Breton : Bonjour et merci de votre réponse détaillée …

      Vous dites : « La première est que le nombre de voyageurs n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Le nombre de trains a donc lui aussi été augmenté pour faire face à la demande mais le réseau, lui, (propriété d’RFF) est resté identique. Il est donc difficile de faire circuler plus de trains sur une même infrastructure sans en voir les conséquences. »

      => C’est tout à fait vrai, et nous, usagers, l’on est tout à fait capable de comprendre qu’il s’agit d’une vraie gageure au quotidien.

      A mon avis, l’exaspération des usagers dont vous parlez, et la mienne en tout cas, vient plutôt de l’obstination de la SNCF et de ses opérations de communication à NIER le problème, ce qui se traduit par exemple par :

      – l’affichage de taux de régularité mensuels (> 90%) qui ne traduisent pas le ressenti usager en heure de pointe ;

      – la communication répétée sur l’impact des incivilités sur le trafic, alors que les défaillances matérielles (roulant ou non), par exemple, sont bcp plus impactantes sur la régularité ;

      – la communication répétée lors du big bang visant à dire que c’était pour « notre bien » et à s’auto-congratuler, alors que les trains lignes N et U sont toujours autant en retard/supprimés depuis le 12/12 ;

      – le fait pour la SNCF de toujours reporter la faute sur RFF, alors que RFF est fournisseur/partenaire de la SNCF, et c’est donc à elle de gérer sa relation contractuelle comme il se doit (et pas à nous ! puisque nous achetons le navigo/ticket auprès de la SNCF et non de RFF) ;

      – l’augmentation régulière des tarifs, et le refus obstiné de tout dédommagement (ou alors des clopinettes à la marge) en cas de grosses perturbations/grèves, etc.

      Bref, ce qui personnellement m’exaspère, c’est cette NEGATION du problème et cette capacité d’auto-congratulation, alors même que la situation se détériore …

      … et non le pb lui-même, qui somme toute, est assez simple :

      Comment faire « presque aussi bien qu’avant », avec plus de voyageurs, et pas plus de moyens (voire moins) ? »

      (là, on est d’accord ; vous le dites vous-même, c’est peut-être à ça que sert ce blog, après tout !!)

      Et quand on voit que des tours de bureaux continuent à être construites à la Défense (déjà engorgée), on se dit que ce n’est pas prêt de s’arranger… :-((

    • Bonjour,

      Vous êtes nombreux à avoir effectivement un ressenti négatif envers les chiffres de régularité communiqués.
      Notre mode de calcul peut sembler obscur, et je pense que je ferai prochainement un billet pour en éclairer et exposer le fonctionnement.
      Ce qu’il faut savoir c’est que ce calcul est demandé, contrôlé et validé par le STIF qui le communique sur son propre site. Il n’y a donc pas de possibilité de détournement.

      Toutefois, si le ressenti des clients est a ce point en décalage avec les chiffres annoncés, c’est qu’il s’agit surement d’une confusion entre les notions de régularité et de ponctualité.
      Je reviendrai dans mon billet pour développer ce point.

      Pour ce qui est de la communication du changement d’horaire, il a réellement été question d’un matraquage destiné à informer l’ensemble des voyageurs en seulement 6 mois.

      Le fait qu’on vous « vende » ce changement comme un avantage alors que dans l’immédiat il constitue plus une contrainte est assez délicat, mais ces travaux visent réellement à améliorer les capacités du trafic et la qualité de la circulation donc un plus pour tout le monde.
      L’amélioration est peut être difficilement perceptible de votre point de vue, mais les chiffres sont là pour confirmer que les retards et suppressions ont diminué.
      Pour cette semaine par exemple, on comptabilise 15 suppressions contre 89 au cours de la même semaine de l’année dernière (intempérie à prendre en compte malgré tout…)

      Alors non, ce changement d’horaire n’a pas pour mission de résoudre tous les problèmes de régularité, il ne peut régler les retards liés à un réseau saturé.
      Il nous est imposé par RFF, propriétaire et gestionnaire des infrastructures ferroviaires entité indépendante de la SNCF, pour les besoins de rénovation et d’expansion de son réseau .La SNCF doit donc obtenir le droit d’utiliser son infrastructure au même titre que toutes les entreprises de transports empruntant le réseau ferré français.

      En fait, il s’agit de créer un service basé sur un produit qui ne nous appartient pas, et que l’on ne contrôle pas.

      La SNCF ne nie pas ses responsabilités, mais il y a certainement amalgame dans les prérogatives des différents organismes.

      La SNCF est une société de transport qui délivre un service défini par le STIF.
      Elle est prestataire.
      L’autorité organisatrice des transports d’ile de France choisit, en fonction des besoins de ses électeurs, les termes d’un contrat reprenant le type de dessertes, fréquences, les tarifs et le niveau de qualité de service attendu.
      Ce contrat est ensuite étudié par RFF qui loue ses autorisations de circulation (sillons) et par la SNCF qui s’assure d’avoir les moyens matériel et humain pour exécuter ce contrat.
      Le STIF rémunère ensuite RFF pour la location de son infrastructure et la SNCF en tant qu’opérateur.

      Le STIF contrôle ensuite la SNCF sur la qualité d’application de son contrat et la sanctionne financièrement en cas d’écarts constatés.

      Il n’y a donc aucun partenariat, mais un service qui se crée à partir d’exigences et de moyens qui ne dépendent pas tous de la SNCF.

  7. Bernard dit :

    Ah Amélie … !
    Vous nous dites : « On reproche à la ligne N de posséder des trains ayant connu les années 60… mais doit-on pour autant y rester coincé ?
    Pourquoi refuser les avancées lorsqu’elles sont possibles ? »

    Le reproche s’adresse surtout à la SNCF qui n’a pas su faire les investissements nécessaires pour prévoir un remplacement plus rapide de rames quinqua.
    Encore une fois, j’imagine que votre véhicule personnel n’est ni un AMI 8 ni une Renault 8 Major, ni une RENAULT 16….véhicules sortis en France entre 1962 & 1965…. Eh bien imaginez pour nous, humbles usagers ce que c’est de voyager dans des engins datant de cette époque ?…
    Question sécurité par exemple ; ces machions préhistoriques sont ils encore aux normes …qui elles aussi ont évolué ?
    Question confort ; Franchement nul !

    Maintenant vous nous prédisez un remplacement à partir de 2012.
    Parfait, mais vous oubliez de préciser que ce sera progressif…je crois même savoir que ce sera TRES progressif….puisque les PGP (petits gris pourris) circuleront encore jusqu’en 2014 …non ?
    Enfin doit on vous croire. Rappelons qu’il y a 3 ans, une campagne d’affichage à Montparnasse vantait l’arrivée imminente de nouveaux trains Bombardier ….. Ben où sont ils passés ces fameux Bombardiers ???

    • EPPasser en mode normal dit :

      Après une mise au point plus longue que prévues, les Bombardiers (Z50000 ou Nouvel Automoteur Transilien) sont en cours de déploiement sur Paris Nord. Une partie du matériel libéré (VB2N) sera affecté à Paris Montparnasse. Il faut encore que les nouvelles motrices (BB7600) soient prêtes. Pour l’instant, il n’y en a qu’une qui est sorties des ateliers.
      Par contre, les NAT seront deployés sur Paris Nord et Paris St Lazare. Il ne me semble pas qu’il soit prévu d’en mettre sur les autres gares.

    • Elias dit :

      Bonjour Bernard,

      Il faut bien comprendre que la durée de vie d’un matériel ferroviaire est bien plus supérieur à celle d’une voiture, et aucune comparaisons entre les deux n’est possible à ce niveau là. De plus, pour prendre un exemple concret, un boeing 737 peut dater des années 70.
      Pour que tout le monde possède les bonnes informations, la plus ancienne Z5300 sur la ligne est entrée en service en décembre 1965, elle a donc 41 ans, ce qui est certes âgé, mais qui n’a rien d’exceptionnel pour un matériel ferroviaire.
      La Z5300 la plus récente est entrée en service en septembre 1974, elle a donc 32 ans, ce qui tout a fait honnête pour un matériel ferroviaire, une fois de plus. On peut regretter que ces rames n’est pas eu droit à une petite rénovation, comme celle de la ligne R.
      Concernant les normes, en terme de sécurité ferroviaire (je parle ici de la sécurité face à la conduite), elle ne présente pas plus de danger que n’importe qu’elle autre rame récente. Tout les systèmes de sécurité (KVB, homme mort…) sont en place et sont fonctionnels. Je pense qu’une certaine attention à été apportés à ces trains, car la conception a été fortement incriminés en 1988, certain trouveront le rapprochement…

  8. Loic dit :

    Je poste ici pour la première fois et vous remercie de nous donner cette possibilité de nous exprimer.
    Je suis actuellement en direction de Rambouillet… Dans un petit gris, assis sur une banquette non pas chauffante mais brûlante…
    J’en ai vraiment marre de ces trains inconfortables qui ont soit des pannes moteur, soit du retard.
    Voilà ma contribution du jour. Auparavant j’aurais aimé en faire tous les jours, mais maintenant je sais ou vous trouver.
    À demain pour un nouveau problème
    PS: j’arrive à st-Quentin avec 6 min de retard et ce n’est pas a cause de voyageurs qui ne laissent pas descendre avant de monter ni à cause d’un signal d’alarme.

  9. usagé fatigué dit :

    Les remarques piquantes de ces commentaires sont à l’unisson de mon avis sur les services fournis. Faut-il rappeler qu’avant RFF, c’est la SNCF qui gérait le réseau. Les études justifiant des améliorations récentes ne sont pas un outil nouveau. La vétusté et l’accroissement des voyageurs sont statistiquement prévisibles, bien avant RFF. Alors oui, fustiger la qualité du service rendu est légitime. La SNCF doit maintenant faire face à une situation aussi inconfortable que les matériels qu’elle exploite et qu’elle offre aux usagés. A elle de faire des choix pour améliorer l’état des choses. Ils seront mal perçus eut égard aux tâches à accomplir. Mais qu’elle assume la situation qu’elle a engendré.
    Les flash codes ne sont utiles que si les informations fournies le sont aussi au plus grand nombre. Et il n’apportent rien en cas d’incident puisqu’ils ne sont pas dans les trains qui roulent (mal ?).
    Dans un monde qui bouge, qui évolue vite, ce type d’information est statique et n’offre rien de nouveau en dehors de sa technologie. A quand une information dynamique, en temps réel sur la situation de la rame empruntée ou prévue. Les messages sonores en gares sont trop souvent inaudibles pour cause de passage de trains rapides.
    Et la SNCF sait-elle nous dire si les travaux en cours sauront prendre en compte les futures évolutions prévisibles. Dans le cas contraire, son « Big Bang » sera hélas un « Big Pour Rien Il Fallait s’en Douter ». Allez! Du courage.Ne vous justifiez plus. Prenez et tenez des engagements véritables pour l’avenir. C’est à ce prix que se taira l’indignation.

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