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Violences faites aux femmes : journée de mobilisation dans nos gares

Vous avez peut-être déjà été témoin ou victime de harcèlement ou de violence à caractère sexiste dans les transports. Ces actes inacceptables ne sont pas inéluctables. Mobilisons-nous !

Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux Femmes. Créée en 1999 par l’ONU, cette journée de mobilisation est l’occasion d’aborder cet important sujet dans les médias, les entreprises ou encore les écoles et de faire évoluer les mentalités !

La SNCF, en tant qu’entreprise publique, porte haut et fort les valeurs d’égalité, de mixité, et de défense des droits humains. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun fait donc partie intégrante de ses actions au quotidien. Depuis 2020, toutes les informations relatives aux actions menées par le Groupe font l’objet d’un rapport annuel transmis à l’État.

À ce titre, les agents de la sûreté ferroviaire sont en première ligne et prêtent une attention particulière à la tranquillité des voyageuses et voyageurs, dans les gares et à bord des trains. Ils sont sensibilisés à l’assistance aux victimes, y compris dans le cadre des atteintes sexistes et sexuelles.

À l’occasion de cette journée internationale de mobilisation, ils viendront à votre rencontre ce vendredi 25 novembre de 16h à 18h en gares de :

  • Versailles–Chantiers
  • Saint-Cloud
  • La Défense

L’objectif : vous informer sur les moyens mis en œuvre par la SNCF pour assurer sa mission de lutte contre les violences sexuelles et sexistes et échanger avec vous sur ce thème.

Agents de sûreté ferroviaire

Dans vos transports en commun d’Île-de-France (SNCF et RATP), ce sont plus de 1 000 agents de sûreté supplémentaires qui ont été déployés ces 5 dernières années afin de garantir la sécurité de vos trajets, soit un total de plus de 4 000 agents actuellement présents sur l’ensemble du réseau. Ce dispositif est financé à 100% par Île-de-France Mobilités. D’ici 2027, ils seront 1 000 de plus.

VICTIME, TÉMOIN : COMMENT RÉAGIR ?

Numéro d'alerte 3117
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  • L’appel au 31 17 vous met en relation, 24h/24 et 7j/7 avec un opérateur qui sera en mesure de retransmettre votre appel d’urgence aux forces de l’ordres les plus proches du lieu où vous vous trouvez : police, gendarmerie, sûreté ferroviaire SNCF ou RATP, mais aussi pompiers/SAMU en cas de malaise ou blessure.
  • Le SMS au 31 17 7 a la même finalité et peut être utilisé dans d’autres situations où l’usage de la parole n’est pas possible (personnes en situation handicap, nécessité de discrétion pour ne pas être repéré par un agresseur…).
  • Déclencher un appel depuis une borne d’urgence sur le quai afin de communiquer par interphone avec un opérateur dans les mêmes conditions que le 31 17.
  • Le dépôt de plainte : c’est cette démarche primordiale qui permet à la police de récupérer les enregistrements de vidéoprotection qui ont pu être captés lors de l’agression à bord d’un train ou en gare. Sans dépôt de plainte, ces images sont automatiquement effacées dans un délai de 72h.

ASSISTER LA VICTIME SANS SE METTRE EN DANGER

Lorsque l’on est témoin d’une agression verbale ou de harcèlement, de comportements insistants envers une personne qui n’est pas intéressée et qui est gênée par cette situation, il est possible de réagir. Pour aider la personne importunée, même inconnue, lorsque celle-ci semble en difficulté, il existe la méthode des 5 D :

  • DISTRAIRE : demander l’heure ou poser toute autre question à la personne importunée en faisant mine de la connaître, en vue de créer une « distraction » afin de ne pas la laisser seule face à la situation;
  • DÉLÉGUER : trouver une personne à proximité qui représente une forme d’autorité et solliciter son aide pour intervenir;
  • DOCUMENTER : recueillir des éléments et proposer à la victime de les lui fournir, en plus de votre témoignage et votre soutien;
  • DIRIGER : demander au harceleur d’arrêter, solliciter de l’aide sans se confronter directement, rassurer la victime.
  • DIALOGUER : réconforter la personne harcelée après coup, ne pas banaliser ni rendre acceptable la situation qui vient de se produire.

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