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Le point sur l’incident du mardi 30 Avril.

infotrafic trainsLes incidents se succèdent ces dernières semaines et provoquent de fortes perturbations pour les voyageurs des lignes N et U.

Je vous propose de revenir sur l’incident du mardi 30 avril et de faire le point sur chacune de ces étapes.

La Chute d’un arbre sur les voies

A 17h14, un train de la ligne C, un train CIME, émet une alerte radio, c’est-à-dire une alerte de sécurité qui conduit tous les trains du secteur à s’immobiliser en urgence.

Un arbre vient en effet de tomber sur les voies, endommageant dans sa chute la caténaire, équipement qui permet l’alimentation électrique des trains.

incident du 30 avril

incident du 30 avril

 

 

 

 

 

Un diagnostic à établir en urgence

Les protocoles de sécurité s’enchainent alors.

Il faut dans un premier temps identifier le train qui a émis l’alerte radio, pour en connaitre la justification et les conséquences, et dans un même délai, informer et localiser l’ensemble des trains immobilisés à quai ou en pleine voies.

Au COT, les régulateurs contactent donc les conducteurs des trains immobilisés.

L’annonce de la chute de l’arbre sur les caténaires à 100 mètres de la gare de Porchefontaine, déclenche une seconde mesure de sécurité.

L’ensemble du secteur d’alimentation doit en effet être coupé le temps de réaliser une analyse précise pour connaitre l’étendu des dommages provoqués par l’arbre.

La circulation est à ce moment fortement perturbée sur les lignes C et U, mais elle ne concerne qu’une seule voie utilisée par la ligne N (où le train PERU est immobilisé entre Versailles et Porchefontaine)

La localisation de l’incident permet donc à la ligne N de maintenir une circulation fluide.

Une intervention d’urgence

A 17h57, l’astreinte des équipes de l’infrastructure SNCF, dépêchée sur place, annonce que la chute de l’arbre n’a pas provoqué de dommages plus étendus sur les installations électriques du secteur.

Le périmètre de sécurité peut alors être limité à la seule zone affectée par la chute de l’arbre.

Il est donc possible de procéder sans danger à une reprise des circulations du secteur de Versailles.

Un nouvel incident sur le secteur de Versailles

Or, à 18h01, le temps de réorganiser le passage des différents trains immobilisés, trois nouvelles alertes radios successives sont déclenchées par trois trains signalant la présence de personnes sur les voies.

Les voyageurs du PERU et du VERI immobilisés depuis le début de l’incident ont ouvert les portes du train pour rejoindre à pied, sans encadrement les gares de Porchefontaine et Versailles Chantiers, circulant de ce fait sur et à proximité des voies qui permettaient jusque là à tous les trains de la ligne N de circuler sans encombre.

incident du 30 avril descente sur les voies encadrée

incident du 30 avril, personnes sur les voies

 

 

 

 

 

Les alertes radios immobilisent donc la totalité de la circulation du secteur pour protéger cette fois-ci les voyageurs sur les voies.

10 trains sont, à cette heure de pointe, stoppés d’urgence à quai ou en pleine voie par mesure de sécurité.

Il faut alors localiser l’ensemble des groupes qui se forment sur les voies et assurer leur sécurité en les orientant hors des voies.

La circulation n’a pu reprendre que vers 19h00 le temps d’isoler tout risque de présence de voyageurs sur les voies.

Au total, 96 trains de la ligne N et 27 de la ligne U ont été touchés par cet incident et de très nombreux voyageurs fortement impactés.

Les premiers retours soulèvent une incompréhension de la part de nombreux voyageurs concernant la configuration des voies du secteur de Versailles Chantiers et Porchefontaine où un seul incident suffit souvent à bloquer toutes les lignes.

C’est effectivement un point important à appréhender et que je souhaite développer avec vous.

Je vous prépare donc rapidement un sujet sur ce point pour illustrer la particularité de ce secteur si souvent nommé nœud ferroviaire.

37 commentaires pour “Le point sur l’incident du mardi 30 Avril.”

  1. Ranginui dit :

    Y’aura-t-il des sanctions prévues à l’encontre des personnes ayant descendu du train, retardant d’autant plus la circulation des trains ?
    Car si d’un point de vue communication, la SNCF s’en est plutôt bien sortie mardi dernier, c’est bien le comportement de certains usagers qui est responsable du foutoir qu’on subit régulièrement.

    • Vittet Philippe dit :

      Des sanctions et puis quoi encore !
      Les incidents c’est sans cesse sur cette ligne et il faut comprendre le fait, que les personnes soient lassées de rester bloquer constamment. On doit surtout faire en sorte qu’il n’y ait pas d’arbres à proximité des caténaires.
      De toute façon pour ma part, je sais marcher dans les voies sans accompagnement de quiconque.
      Alors depuis 2 mois la ligne N et U ça commence à gonfler tout le monde.

    • Bluebird43Passer en mode normal dit :

      Ah donc si on sait marcher dans les voies on peut faire ? La possibilité ne donne pas forcément le droit !

    • Elias dit :

      @Vittet Philippe :

      Que vous le vouliez ou non, les voies ferrées sont, et resteront un espace dangereux… De même, pénétrer sur ces emprises sans l’accord d’un agent est passible d’une amende (je n’ai plus le montant en tête).
      Donc oui, si les voyageurs n’étaient pas descendus sur les voies ce soir, la circulation sur la N aurait pu être fluide , et non bloquée comme elle le fut…
      L’égoïsme d’une minorité (allez, ils étaient 50 ? 160 ? 250 ? à descendre ?) en a retardé plus de 150 000 autres… Vs allez me dire que sans l’arbre sur les voies il n’y aurait pas eu de soucis ? Sur la N, sans les voyageurs sur les voies il n’y aurait pas eu autant de soucis ! 😉

  2. Sylvain dit :

    En même temps au bout de 50min à attendre à 100m de la gare c’est normal que les usagers en ont eu marre ! personne à la SNCF n’a eu la brillante idée de se dire qu’on pouvait organiser en moins de 50min une évacuation dans les règles des personnes du train alors qu’ils sont à 100m de porchefontaine (et donc à moins de 3km versailles ou il y a toujours un tas de personnel SNCF qui peuvent être utilisé pour ce genre d’évacuation).
    Encore une fois vous mettez l’accent sur les usagers mais le problème c’est surtout les délais pitoyables d’actions de la SNCF.
    Pour avoir déjà été coincé dans un train (entre Versailles et Saint Cyr) je comprends parfaitement l’attitude des usagers même si je ne l’aurai pas fait.

    • Elias dit :

      Tout à fait d’accord !
      Il faut impérativement que la SNCF comprenne qu’il est plus utile de mobiliser les fameux gilets rouges pour organiser l’évacuation des trains (surtout s’ils sont proche d’une gare) que pour faire de la présence en gare. D’autant plus que cette présence en gare , si les gilets rouge ne sont pas des agents de la gare en temps normal, ne sert à rien, à part à rassurer les usagers (les gilets rouges n’ont aucune solution à proposer, et ne connaissent pas les itinéraires alternatifs).

      Dans le cas d’un train immobilisé à 100m d’une gare, son évacuation doit être une priorité, car c’est couru d’avance que certains voyageurs descendront sur les voies…

  3. GG dit :

    Il me semble normal que les gens aient eu envie descendre du train apres avoir été bloqué une heure si pres d’une gare ! même si cest imprudent ! et même si cela retarde encore plus les autres usagers, dont moi …

    Et comme en plus, il n’y a plus de toilettes dans les trains , ceci explique cela !

    • David dit :

      Désolé, mais je ne suis absolument pas d’accord avec le fait que vous trouviez ça normal ! Avoir envie oui, le faire NON.
      OK, 50minutes ou + c’est long, c’est inadmissible, mais ça ne justifie en rien de prendre des risques dans les voies ! On est pas sur la route, un train ne s’arrête pas comme ça. Faut vraiment être inconscient !
      Se faire écraser bêtement juste à cause d’un comportement irresponsable… pffff

  4. Ranginui dit :

    Le délai « pitoyable » de la SNCF entre la chute de l’arbre (17h14) et l’autorisation de reprise de la circulation (17h47) : 43 minutes.
    Le temps d’immobilisation dû aux personnes faisant passer leur confort personnel avant l’intérêt collectif : plus d’une heure. Alors oui, un incident dont la durée est multipliée par deux juste parce que des gens ont décidé de descendre sur les voies, c’est un peu frustrant (et les touristes coincés à Versailles-Chantiers ce jour-là ne diront pas le contraire).

    • Pablina dit :

      un détail: 47-14, ça fait 33 minutes… Cela dit, je rejoins l’un des commentaires, j’espère que des sanctions sont prévues contre ces personnes qui ont immobilisé des trains qui n’étaient pas touché initialement par ce retard.

      Je ne comprends pas cette attitude égoïste et inconsciente.

  5. Sylvain dit :

    non aux sanctions. comme il a été dit il n’y a pas de toilettes dans les trains (et c’est pas faute d’avoir souligner ce « petit » problème).
    A partir de là au bout de 1h il est normal de voir ce genre de réactions (on va pas demander à des gens de se pisser dessus quand même ?).
    Par contre oui aux sanctions contre la SNCF pour sa nullité à gérer les problèmes et à laisser ces clients dans des conditions pitoyables. on va pas me dire qu’il n’était pas possible d’organiser une évacuation en moins d’1h. si c’est pas possible alors il est préférable de stopper de faire rouler des trains sinon bonjour les dégats en cas de vrais accidents !

    • Pablina dit :

      Alors, je suis désolée, mais si vous lisez bien, ça ne faisait qu’une demi-heure qu’ils étaient coincés par un arbre tombés sur la voie, la circulation allait être rétablie, d’autres trains pouvaient circuler avant que ces gens ne descendent sur la voie, donc oui à des sanctions, wc ou pas wc. La SNCF doit prendre ses responsabilités pour les choses dont elle a la maîtrise, maintenant on ne peut pas lui demander de faire appel à des voyants pour savoir qu’un arbre va tomber à ce moment-là. et ces gens qui sont descendus sur les voies doivent aussi prendre leur responsabilité pour avoir bloqué 96 trains.

      En revanche, j’ai une question: pourquoi les portes d’un train arrêté entre 2 gares peuvent-elles être ouvertes, n’y avait-il pas un moyen de bloquer les portes pour que les gens ne descendent pas sur les voies?

    • David dit :

      « Allez-y messieurs dames, jettez vous sous le premiers train venu, comme ça on aura des groupes de morts, d’autres trains bloqués et d’autres gens qui se pisseront dessus… » lol non mais le niveau est très élevé Sylvain. Faudrait réfléchir un peu moins de façon simpliste…

    • Bonjour,

      Les voyageurs lignes C étaient bien à 100 m de la gare de Porchefontaine et ont été évacués vers cette gare dés que les interventions de sécurité ont été effectuées.

      En revanche les voyageurs des trains PERU et VERI, étaient eux, bien plus éloignés, à mi chemin entre les gares de Versailles et Porchefontaine

      Dés 17h30 du personnel de la gare de Versailles chantiers a été dépêché sur place pour prendre en charge les clients de ces deux autres trains arrêtés sur les voies.

      Mais avant d’organiser ce type de prise en charge il faut maitriser un certain nombre de paramètres comme s’assurer de pouvoir accompagner chacun des voyageurs (Personnes âgées, personnes à mobilités réduites…) en tenant compte du délais et des conditions de marche sur les voies et le ballast, et de ce fait le délais d’interruption général des circulations nécessaire à la prise en charge, tout cela en tenant compte de l’évolution de l’incident en lui-même qui peut conduire à une restitution imminente.

      Les voyageurs qui ont eux même ouvert les portes pour se rendre par petits groupes éparts dans les directions de leurs choix se sont exposés à un réel et véritable danger.

      Je conçois que ce délai soit effectivement conséquent lorsque l’on attend, mais il est en revanche tout à fait raisonnable lorsque l’on appréhende la gravité et le périmètre d’intervention nécessaire pour assurer la sécurité des circulations et de l’ensemble des voyageurs.

    • MM dit :

      Sylvain, concernant les toilettes, si mes souvenirs sont bons, ça n’aurait rien changé dans le cas des VB2N : l’évacuation ne se fait que lors du roulement, donc on bout de 2-3 utilisations, elles auraient été condamnées automatiquement.

  6. Philippe dit :

    Bonjour,

    J’étais aussi parmi ces gens bloqués dans le train à attendre sagement que les voyageurs arrêtent d’aller sur les voies. Le fait de justifier la descente sur les voies en disant « c’est trop long, pas d’infos, envie de pipi », cela montre bien l’égoïsme des gens dans ce genre de situation. Et je dirai, c’est pas à la SNCF de le gérer. En même temps, j’avais pas d’impératif le soir (heureusement ue mon fils était en vacances). Oui c’était long, oui je voulais aller aux toilettes…

    Ce que je repproche à la SNCF:
    1) c’est un manque d’infos (on était plus au courant de ce qui se passait via twitter). Les comptes RERC, Ligne U et N ne donnait pas les mêmes infos tout comme les alertes mails. Personne parle d’arbre à ce moment. Le chauffeur ne sait pas ce qui se passe ?
    2) Pourquoi bloquer les toilettes ?

    Et concernant les gens sur les voies, je dirai : c’est pas de la responsabilité de la SNCF ! Chacun est libre de prendre ses propres risques. Le gars qui se promène sur l’autoroute et qui a un accident, va-t-on sanctionner l’exploitant ? Non. Le conducteur l’a dit plusieurs fois de rester dans le train. Si tu veux pas, tu prends tes risques. Bloquer l’ensemble des rames pour une centaine de personne, non.
    Tu descends OK mais s’il t’arrives un accident, c’est pas de la responsabilité de la SNCF qui t’as prévenu.

    • Bonjour,

      L’arbre n’est effectivement pas le premier motif annoncé (le tout premier a surement été l’alerte radio) car la communication a été orientée sur les conséquences de cette chute, c’est à dire sur les caténaires et donc l’alimentation du secteur.
      Le décalage d’information que vous soulevez vient en partie du cheminement que l’information réalise pour parvenir au COT, Centre Opérationnel Transilien, avant d’être relayée par le GIV, le gestionnaire de l’information Voyageurs,aux différents maillons de cette chaîne d’information.
      L’incident est annoncé au COT, souvent par le conducteur concerné par l’incident, puis relayé par les GIV aux PIVIF pour les annonces en gares, aux différents agents, au PC info pour les médias à distances, sur les écrans d’affichage en gare, sur twitter…)
      C’est comme une chaine faite de différents maillons interdépendants où circule l’information en temps réel.
      Je développe ce sujet dans les billets suivants
      http://meslignesnetu.transilien.com/2011/12/05/dans-la-peau-d%e2%80%99un-gestionnaire-de-l%e2%80%99information-voyageur/
      http://meslignesnetu.transilien.com/2011/11/22/comment-ca-marche%e2%80%a6la-gestion-du-plan-de-transport/

      L’alimentation des comptes twitter des lignes N et U et celui du RER C sont en revanche alimentés de deux manières différentes, j’explique le fonctionnement du notre dans le lien suivant :
      http://meslignesnetu.transilien.com/2013/02/11/comment-ca-marche-le-compte-twitter-des-lignes-n-et-u/

      Quant au conducteur, il est en contact avec les régulateurs, eux aussi basés au COT, qui communiquent avec l’ensemble des conducteurs concernés, pour les tenir informés des mesures en cours.
      Ces informations sont souvent davantage axées sur la sécurité des circulations que sur l’évolution de l’incident en lui même, les conducteurs manquent donc souvent de détails.
      Différentes actions se mettent peu à peu en place pour leur faciliter cette prise de parole indispensable, sans perturber leur mission de sécurité qui reste essentielle.
      http://meslignesnetu.transilien.com/2012/05/15/dans-la-peau-dun-agent-de-conduite-fin/

  7. Philippe dit :

    Amélie,

    Suite à votre mail du 3 mai à 15h36,

    J’étais dans le RIPI à 100 mètres de Versailles Chantier. tout au long de l’immobilisation, j’ai vu 2 agents SNCF parler aux personnes qui marchaient sur les voies.

    Je suis d’accord que les gens ont ouverts les portes seuls pour descendre sans accompagnement des agents SNCF mais pour moi, vous n’êtes pas responsables, les gens savent que c’est dangereux.

  8. Sylvain dit :

    la sncf a eu une gestion pitoyable des « incidents » ces deux derniers mois on ne peut pas le nier. Les chiffres sont là, le retard accumulés par certaines personnes se montent à des dizaines d’heures (doit on rappeler l’historique des deux derniers mois ?)
    Alors oui c’était dangereux de descendre mais pour ma part je comprends le geste car personnellement je frise la crise de nerf avec le nombre d’incident et le manque d’information (multiplier par deux son temps de trajet au moins une fois par semaine, les conducteurs de trains muets, l’immobilisme total des agents en gare, les priorités aux pianos et à la com, la suppression des toilettes, etc…).
    est ce que je l’aurai fait ? non.
    mais maintenant au lieu de taper comme d’habitude sur autre chose que la sncf il faut se dire que si il n’y avait pas eu autant de problèmes il est probable que cet incident n’aurait pas eu lieu (j’emploi bien le conditionnel mais j’ai déjà vécu des situations comme ça ou tout c’est bien passé tout simplement car c’était exceptionnel. là c’est continuellement le désordre sur les lignes N/U et C et le ter centre).

    Enfin niveau communication un grand bravo à la radio sncf qui diffusait à 20h15 le mardi soir : en raison du 1er mai aucun flash info trafic ! alors que c’était le désordre sur la ligne.

  9. flacomPasser au statut dit :

    La radio SNCF quel scandale! La SNCF ferait mieux de mettre son argent dans l’entretien des voies et des rames (et notamment des toilettes!) plutôt que d’essayer de faire une radio inutile!

    • Elias dit :

      J’ai jamais compris à quoi servait cette radio, je sais même pas si les gens qui bossent sur ce média le save vraiment en réalité …

  10. Olivier B. dit :

    Bonjour,

    Est-ce que les notifs push ont été envoyées sur les applis Transilien iPhone ? Je n’avais rien reçu…

  11. AS dit :

    Bonjour,

    Je pense que pour le SNCF a vraiment « merdé » et à tous les niveaux. Gestion de l’incident, gestion des autres trains, gestion des voyageurs, orientation vers d’autres lignes. Je n’ai jamais vu une telle cacophonie.
    Pour empêcher ce genre d’evenements (personnes descendues sur les voies), qu’est ce qui aurait empêché la SNCF d’envoyer les trains à quai en Gare de Porchefontaine ou Versailles Chantiers afin de faire descendre les voyageurs?
    Il est bon de blâmer le comportement des usagers, lorsqu’ils fument ou mettent en cause la sécurité des circulations et des autres passagers, mais on ne peut pas les laisser dans le pétrin, à attendre dans le train ou en gare pendant des durées interminables.
    Qu’est ce qui vous empêche de faire escorter l’ensemble des voyageurs par le conducteur et des agents de la Gare des Chantiers ou Porchefontaine?

    Il faut vraiment que vous mettiez le voyageur au coeur de votre réflexion, et que vous vous montriez un peu plus flexible. Vous êtes trop rigide sur la sécurité, au point de bloquer le trafic jusqu’à Rambouillet pour un arbre tombé à Versailles.

    Je pense que c’est la fois où vous avez le plus mal géré une crise, tout du moins à SQY.

    Quant à l’idee des bus, que j’ai évoqué, il vous suffirait de mettre des dépôts à des points stratégiques (Versailles, Massy, Juvisy, Rambouillet etc).

    J’espère que vous prendrez les évenements en considération pour grandement vous améliorer.

    • MM dit :

      Là je ne suis pas d’accord AS :

      – Déplacer les trains : pas possible à cause de l’incident.
      – Faire escorter les gens par le personnel des gares ou le conducteur : on déserte donc les gares et la rame ?! Pas possible non plus, il aurait fallu que ça soit du personnel qui fasse le déplacement exprès pour l’escorte (après oui, ça, ça aurait été bien)
      – RIEN NE JUSTIFIE DE DESCENDRE SUR LES VOIES SANS AUTORISATION. RIEN, RIEN, RIEN ! (ou alors, allez vous balader sur l’autoroute)
      – Les dépôts de bus stratégiques, les chauffeurs d’astreinte, les mécaniciens, toute la logistique de l’entretien, les bus eux-mêmes, c’est autant d’argent qui ne sera pas investi ailleurs sur notre ligne qui en a bien besoin au quotidien et qui serait dépensé pour des problèmes ponctuels.

      Personnellement, pour avoir souvent été bloqué dans un train (TER en province, RER B), je pense qu’il faut à tout prix insister sur la communication, dépêcher du personnel sur place pour évacuer les gens si nécessaire et oui, rouvrir les toilettes (mais sur les VB2N, ça n’aurait rien changé à cause de leur système d’évacuation). Augmenter le nombre de patrouilles SUGE et les contrôleurs. A une époque en IdF, chaque train avait son contrôleur. Mais ça coûte cher. Alors on automatise, on met des caméras. Rien ne remplace l’humain et en plus ça créé de l’emploi ! Sécurité, humanité et emploi ne riment pas avec rentabilité, c’est comme ça. Faut choisir son camp.

    • Arnaud2 dit :

      Là je suis d’accord avec AS !
      La SNCF n’a pas tiré les leçons de l’incident similaire du 23 avril 2012 : http://meslignesnetu.transilien.com/2012/04/24/le-point-sur-lincident-du-24-avril/#comments
      En cas d’interruption de trafic, elle devrait s’occuper en priorité des voyageurs bloqués dans ses trains immobilisés en pleine voie, et leur permettre très rapidement de rejoindre à pied la gare la plus proche.
      Pour avoir été dans cette situation il y a un an, je sais que l’attente « à durée indéterminée » est pénible, et que l’envie de continuer à pied est alors très forte !

    • MM dit :

      Dans l’avion, au bout de 10h de vol j’ai très envie d’ouvrir une fenêtre et pourtant je ne le fais pas…

  12. Sylvain dit :

    @MM
    votre comparaison est profondément stupide…

    de toute façon à vous écouter dans vos différents commentaires on ne peut strictement rien faire à part attendre qu’on nous donne une information toutes les 30 min.
    L’attente est possible à condition d’avoir une information claire, fiable et rapide.

    en génral dans ce genre de cas c’est : « notre train est immobilisé en pleine voie. veuillez patienter ». ça passe 10 min mais au bout de 30-45 min c’est stupide et ça pousse à ce genre de comportement.

    • MM dit :

      Rien ne justifie de mettre sa vie en danger et de provoquer encore plus de problèmes pour l’ensemble des trains de la zone.

      Je ne nie pas la pénibilité de se faire coincer dans un train ou dans un métro : je connais. C’est horrible, c’est énervant, on étouffe, on en a marre et plus il y a de monde plus c’est insupportable car les gens s’énervent entre eux, surtout sans information ou pire avec des informations contradictoires. Toutefois absolument rien ne justifie de descendre du train : rien ne permet de connaître le statut des autres voies. C’est de la stupidité et de l’égoïsme extrêmes. On est des êtres humains et pas des animaux : face à nos envies, on a notre raison. Pour rien au monde je n’irai risquer ma vie en descendant sur les voies ou risquer de bloquer une situation qui commençait à se résoudre.

  13. Bluebird43Passer en mode normal dit :

    Bonjour,
    C’est une question que j’ai déjà soulevée sur Transilien Lab : pourquoi ne peut-on pas estimer un retard ? Sur les écrans de TGV, lorsqu’il y a un retard, c’est écrit de combien de temps. Par exemple, hier j’étais à Nîmes et le TGV qui devait partir à 18h52 (oui il est arrivé à Paris avec 2h30 de retard…) est parti vers 19h05 (environ 15 minutes de retard) et c’était en effet affiché à l’écran à côté du mot « retardé » « +15 min ». Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire de même avec Transilien…
    Il y a eu une chute d’un arbre. Ok. Ca va impacter sur la ligne N. Ok. Donc train retardé. Ok. Mais un retard de combien de temps ? On n’en sait rien… Du coup, un ami et moi ne savions pas si ça valait la peine de changer d’itinéraire. Pourquoi ne pas afficher à côté du mot « retardé » une indication comme « +5 min », « +10 min », etc… pour donner une idée d’importance des perturbations de la ligne ? Quitte à modifier par la suite pour des ajustements, on peut très bien savoir si c’est plutôt 5 – 10 minutes ou si c’est plutôt 45 – 1 heure, non ?
    En espérant avoir un retour, bonne semaine à toutes et à tous !

  14. edel79Passer au statut dit :

    Il faudrEn cas de forte perturbation, il faudrait

  15. edel79Passer au statut dit :

    Il faudrait inciter les conducteurs de train à consulter les comptes twitter de leur zone concernée en cas de forte perturbation (après tout presque tout le monde a un smartphone de nos jours), car finalement c’est par ce canal que l’information circule le plus rapidement. Chaque conducteur pourrait ensuite relayer l’information sur l’état du trafic à ses passagers.
    Et dans le cas du 30 avril, ils pourraient insister sur l’immobilisation prolongée due à la présence de personnes sur les voies pour justement faire comprendre aux voyageurs que ce n’est pas une bonne idée de descendre du train…
    Quant aux nombreux commentaires sur la supposée incompétence de la SNCF, forcément quand on y connait rien à la gestion des circulation ferroviaires et aux contraintes à respecter, c’est facile de critiquer.

    • MM dit :

      J’ai peur que les conducteurs soient déjà suffisamment occupés avec tous les problèmes de sécurité…

  16. Z 5359 du 78690 dit :

    Bonjour,

    Il y a clairement un problème de gestion en heure de pointe: dès qu’un truc ne va pas, c’est le bazar infini…
    Il faudrait une organisation prévoyant ce type d’incident afin de limiter les conséquences au maximum. C’est vrai que le lieu était d’autant plus mal situé, pile à l’endroit où toutes les lignes se croisent (lignes N toutes branches, ligne U, ligne C toutes branches sauf pontoise, le TER Centre, les intercités vers Granville, les trains de marchandises/travaux etc) donc c’est difficile à gérer.

    Bonne soirée
    Clément

    • EPPasser en mode normal dit :

      Ce sujet a déjà été évoqué (blog ou rencontre, je ne sais plus). En dehors de la nature de l’incident, le lieu est également important. A 1 mètre près, les conditions de gestion peuvent être totalement différentes. Tant qu’un train est en pleine voie, il ne gêne pas la circulation sur les voies adjacentes. Dès qu’il est engagé sur une aiguille, les impacts sont plus conséquents.
      Ensuite, lors d’une rupture de caténaire par ex., il faut connaître l’ampleur des dégâts (arrachage d’éléments en toiture qui seraient dispersé sur les voies, longueur de caténaire arrachée,…).
      Le nombre de facteurs étant multiples, il n’est pas possible d’avoir des scénarios près à utiliser. Tout au plus, il peut y avoir des trames.

  17. Philippe dit :

    J’ai un peu tout lu et, je trouve toujours hallucinant que le fait que 200 personnes descendent sur les rails bloquent l’ensemble des lignes N, U et C, même sur des zones éloignées de l’incident.

    Ne peut on pas faire rouler à vu les trains jusqu’au gare les plus proches et laisser les voyageurs prendre d’autres modes de transport ?

    Et concernant ces gens sur les voies, je vois 2 solutions : soit vous vous sentez responsables d’eux et dans ce cas, celui qui descend est verbalisé. Soit vous n’êtes pas responsable et dans ce cas, le voyageur sait que c’est dangereux et s’il lui arrive malheur, il ne peut pas se retourner contre vous.
    Perso, j’opte pour que l’on rappelle, au moment de l’arrêt, que descendre sur les voies est dangereux ensuite, chacun est libre de ses gestes et doit en assumer les conséquences

    • EPPasser en mode normal dit :

      Le problème est que des personnes descendant en pleine voie se retrouvent vite sur les voies adjacentes. Il est donc nécessaire de stopper la circulation des trains et de s’assurer qu’il n’y plus personne. Même si ces personnes sont responsables de leur acte, il ne me parait pas légitime de demander aux conducteurs de faire comme si de rien n’était au risque d’en écraser un. Avez-vous pensé aux conséquences d’un accident dans ce cas ? Pour n’en citer que quelques unes, rame immobilisée, relève du conducteur (qui sera ensuite en arrêt forcé pour quelques temps), intervention d’un officier de police judiciaire, des pompiers, des pompes funèbres,…

      Ensuite, la marche à vue pour rejoindre la gare la plus proche est possible à condition que les voies de cette gare soient libres. Il faut donc donc aux régulateurs gérer les trains un par un pour connaître leur position et leur donner les ordres de circulation. Cela se fait dans le métro où les circulations sont plus simples à gérer et cela ralenti beaucoup le trafic.

  18. Arnaud_78 dit :

    Il faut organiser simplement un remboursement en fonction de chaque problèmes.
    Chaque mois le temps perdu pour un voyageur est considérable (surtout sur la ligne U).
    A la SNCF de mettre en place un service de remboursement systématique (surtout vu le prix des abonnements).
    Les personnes se sentant volées par la SNCF à cause de ces problèmes récurrents ne se posent plus de question et les incivilités deviennent courantes car la qualité du service n’est pas assurée.

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